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dimanche, 05 juin 2016

Une récente fusillade en plein Paris ne semble inquiéter personne

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L’information a été traitée par les médias comme un simple fait divers, et pourtant : la question de l’efficacité des mesures sécuritaires liées au plan Vigipirate alerte-attentat (son plus haut niveau) et de l’état d’urgence est passée sous silence !

Les faits remontent au dimanche 29 mai : à la sortie d’une discothèque située rue de Ponthieu à Paris 8e, à quelques encablures du palais de l’Élysée, un individu armé d’une arme de poing a réglé un différend en faisant feu sur un homme de 32 ans, le blessant grièvement, puis sur un fonctionnaire de police de la brigade anti-criminalité (BAC), le blessant légèrement. L’auteur a réussi à prendre la fuite.

Inévitablement, il convient de se poser la question suivante : quelles leçons ont été tirées de l’attentat du Bataclan pour que, quelques mois plus tard, en plein cœur de la capitale, un homme puisse circuler librement, porteur d’une arme, et s’introduire dans un établissement de nuit ?

Que cette fusillade, au stade actuel de l’enquête, ne puisse être rapprochée d’un éventuel acte de terrorisme ne change rien à l’affaire. Le problème qu’il convient de dénoncer est que, malgré les effets d’annonce de nos dirigeants, la sécurité de nos concitoyens n’est toujours pas assurée par l’État, dont c’est une mission régalienne.

Combien de morts faudra-t-il pour que les préfets imposent une palpation systématique, voire l’installation de portiques de sécurité, à tous les établissements de nuit, sous peine de fermeture administrative ?

Combien de morts faudra-t-il pour que les mesures de bon sens, dont l’urgence n’a d’égale que l’impérieuse nécessité, soient enfin prises afin d’assurer la sécurité de nos concitoyens, en particulier lorsqu’ils souhaitent continuer à vivre le plus normalement possible, comme notre gouvernement les y encourage ?

Autant de questions qui n’ont visiblement pas effleuré l’esprit des journalistes, qui semblent nier la gravité de ce qui se passe en France.

Il est temps, pour nos politiques, de prendre des mesures concrètes et de privilégier, enfin, l’action à la communication.

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

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