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mardi, 14 juin 2016

Crise des migrants en Suède : augmentation de la criminalité. La faute à qui ?

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Au risque de répéter ce qui, pourtant, devrait être le bon sens même, on n’intègre pas sans assimiler, et on n’assimile pas des peuples mais des individus. À ce propos, la crise des migrants nous offre un superbe point de vue sur les aberrations de notre mentalité pénale et criminelle en Europe !

En Suède, un rapport de police vient de sortir, d’après le site Internet Atlantico, montrant une forte croissance des viols et agressions sexuelles, principalement sur des mineures, depuis le début de la crise des migrants. Ce rapport conclut : « La conclusion est que les responsabilités en incombent à la culture nordique de l’alcool. ». Raisonnement fascinant, dont la logique n’échappe à personne. Des personnes qui ne boivent pas d’alcool arrivent dans un pays où l’on peut boire de l’alcool : ils picolent et violent des jeunes filles. Et celui qui est responsable est, bien évidemment, celui qui a mis ce fameux « verre de trop » entre les mains de ce pauvre hère, qui ne se doutait pas tomber sur la pente fatale qui l’emmenait tout droit au crime : la « culture nordique de l’alcool » est donc coupable d’avoir mis le verre dans la main du criminel…

Merveilleux raisonnement de victimisation du criminel, et particulièrement du criminel migrant, sans doute par souci de « padamalgam ». L’on considère que le criminel est criminel parce que la société l’exclut. Il commet le crime parce que la société ne lui a pas donné toutes les chances de réussite. Il est donc la victime de ceux-là mêmes qui le jugent. Cette pensée qui gangrène la justice des droits de l’homme depuis sa création est néfaste pour tous les participants à l’infraction. Pour le criminel lui-même, qui voit la condamnation comme une oppression et une injustice puisque ce n’est pas de sa faute. Pour la victime aussi, qui n’y verra qu’une parodie de justice, la peine du criminel devant lui apporter une paix relative, mais nécessaire. Pour la société civile, enfin, qui est désignée comme coupable.

D’ailleurs, en poussant le raisonnement, la victime perd manifestement son statut de victime et revêt l’habit du coupable (en tant que membre à part entière de la société) au nom de l’accueil, de la tolérance et de l’amour de l’autre.

Les événements qui traversent l’Europe, de Cologne et d’Allemagne aux camps de Grande-Synthe et de Calais en passant par Malmö en Suède, devraient mettre fin à l’angélisme. Visiblement non. Les conclusions de ce rapport de la police suédoise nous le confirment.

Comprenez-bien, jeunes filles : vous avez subi un viol, mais le véritable problème, c’est l’alcool, pas le violeur ! Quel message envoyé aux criminels-migrants : à ce niveau-là, c’est un blanc-seing…

Henri d'Aramis

Source : Boulevard Voltaire

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