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dimanche, 19 juin 2016

Terrorisme : Manuel Valls nous invite au suicide collectif

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À propos de l’assassinat du couple de policiers, au micro de France Inter, Manuel Valls affirme d’une voix grave adaptée à la situation qui est grave : « D’autres innocents vont perdre leur vie. »

Une déclaration qui donne du baume au cœur. Quel battant ! Quel gagneur ! Une telle intuition des drames à venir épate l’auditeur. Peut-être connaît-il l’adresse du prochain attentat ? La date ? L’heure ? Les noms et numéros de téléphone des terroristes ? Il a l’air de savoir. Et puis quels innocents ? Moi ? Ma sœur ? Mon collègue de bureau ? Allez, dites-le-nous. Nous sommes pendus à vos lèvres. « D’autres innocents vont perdre leur vie » est une phrase de djihadiste. Un avertissement qui pourrait être proféré d’Irak par les instances de Daech. Dans la bouche d’un décideur censé mettre un terme aux attaques terroristes, c’est de l’art moderne.

Certains, légèrement plus combatifs, auraient déclaré : « Nous allons tout mettre en œuvre pour que d’autres innocents ne perdent pas la vie. » Pas lui. Manuel le perdant avoue son renoncement. En filigrane, le message est clair : « Nous sommes en guerre et nous allons la perdre. » La défaite est en lui. Et puis il affine sa prédiction grâce au marc de café mis à sa disposition par la rédaction de France Inter : c’est très difficile à dire et on peut m’accuser de rendre la société encore plus anxiogène, mais malheureusement, c’est la réalité, c’est l’affaire d’une génération. En gros, il suffit d’attendre que ça passe. Et il sait combien de temps ça va durer : un risque auquel la France devra faire face pendant au moins 10 ou 20 ans. D’accord. Pour échapper à cette menace, il suffit simplement de partir très loin – au Bhoutan ou sur l’île de Pâques – puis de revenir d’ici 10 ou 20 ans.

Manuel Valls est le Léo Ferré de la politique : « Avec le temps, va, tout s’en va… » Quelques notes de piano pour accompagner ses déclarations seraient les bienvenues… L’absence de musique est le drame de Manuel Valls. Les Français comprendraient mieux. Les Français aiment la poésie. Allez, Manuel, chante ! « Avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va… La guerre, les attentats… Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien. » Les paroles de cette chanson ont été écrites pour lui. Son potentiel pour gagner les primaires de « The Voice » est évident. Un tel talent ne doit pas rester inexploité plus longtemps.

Rien ne viendra perturber l’idéologie des tâcherons de ce « vivre ensemble » niaiseux tout droit sorti des livres de coloriage pour classe de maternelle. Aucun mort, aucun carnage, aucun chaos. Au travers de ces propos pointe un jusqu’auboutisme effrayant. À ce stade, ce n’est plus un gouvernement, c’est une secte ! « Le temps solaire » les habite. L’invitation au suicide est palpable. A l’écoute de ces paroles insensées, l’auditeur de France Inter continue à préparer son café. Puis il part rejoindre son bureau en sifflotant… Après tout, 10 ou 20 ans c’est vite passé… Ne prend pas la pleine mesure de ce qu’il vient d’entendre. Il est déjà mort.

Jany Leroy

Source : Boulevard Voltaire

 

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