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mercredi, 06 juillet 2016

Islam : Mahomet n’eut jamais qu’un rôle mineur

Le Père Gallez, auteur d'une thèse sur les origines de l’islam, est interrogé dans La Nef. Extrait :

 

"[L]e messianisme politico-religieux qui le caractérise remonte à une secte originellement formée de juifs ex-chrétiens qui ont connu au moins un des apôtres et qui n’ont plus accepté la révélation que ceux-ci répandaient. La question sous-jacente était celle du Royaume de Dieu que Jésus n’a pas pu établir, vu que les chefs du Temple, autour de la famille d’Anne et Caïphe, l’ont fait arrêter et crucifier. Mais Dieu n’a pas pu abandonner son messie : Il l’a enlevé au Ciel en attendant les conditions propices de sa redescente, conditions que cette secte a rêvé de réaliser. Le premier projet politico-religieux universel ou « messianisme » était né, et il a donné naissance à beaucoup d’autres qui, aussi divers soient-ils, prétendront tous instaurer la société idéale sur la terre – jusqu’aux totalitarismes du XXe siècle.

La transmission de ce messianisme aux Arabes ne fut pas une simple contagion religieuse mais le résultat d’un endoctrinement commencé à la fin du VIe siècle – dans la génération avant Mahomet – par les descendants mêmes de cette première secte messianiste, qu’il convient d’appeler « judéo-nazaréenne ». Mahomet n’eut jamais qu’un rôle mineur, à la suite d’un certain Waraqa, comme principal propagandiste auprès des Arabes (chrétiens). Deux sources contemporaines témoignent d’ailleurs de l’essentiel de son message : la redescente imminente de Jésus sur terre. D’où le titre de Le messie et son prophète pour la thèse universitaire, qui est en fait une synthèse de 1100 pages (avec 1659 notes) : toute venue du messie doit être précédée par un prophète qui l’annonce (Malachie 3). Le schéma 1 donne une idée des étapes qui ont abouti à l’islam que l’on connaît, après reformatage de l’héritage judéo-nazaréen sous un habillage arabo-centrique. Le grand secret de l’Islam (93 pages) a rendu accessible ces découvertes qui n’ont pas été contestées. [...]"

Le salon beige

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