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samedi, 16 juillet 2016

Radicalisation dans les prisons : les bonnes mesures existent

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Émission très instructive, le « C dans l’air » du mardi 12 juillet sur le thème : « La radicalisation dans les prisons ».
J’espère que nos ministres de la Justice et de l’Intérieur l’ont vue et entendue.

Les quatre intervenants étaient d’accord sur un point principal : toutes les décisions et les mesures prises par le gouvernement pour tenter de « sortir » la radicalisation des prisons sont un échec total et les radicalisations se multiplient.

Et pourtant, les solutions existent et elles sont d’une simplicité évidente : il y aurait environ 300 prédicateurs dans les prisons françaises (prédicateurs : ceux qui radicalisent, par leurs discours, les futurs apprentis terroristes, cette racaille de jeunes dealers et délinquants, et les dirigent, dès leur sortie, vers les organisations qui les prennent en main et les aident économiquement et matériellement). Il faut donc, impérativement, que ces « prédicateurs » soient éloignés et isolés dans une prison, loin de tout contact extérieur, afin qu’ils ne puissent que se « radicaliser » entre eux en « philosophant » autour des 114 « sourates » du Coran.

Même constat avec les djihadistes assassins de retour de Syrie, d’Irak ou d’ailleurs : isolement total afin qu’ils ne deviennent pas des « héros » aux yeux des futurs terroristes. Et, surtout, prendre les mesures nécessaires pour qu’ils ne soient pas en possession de téléphones portables, comme c’est le cas actuellement dans toutes les prisons.

S’agissant de la « déradicalisation », quelles que soient les méthodes utilisées par différents pays – y compris le Danemark, toujours cité en exemple -, elles ont été un « fiasco » total. Il est prouvé que plusieurs terroristes ayant participé aux attentats meurtriers de janvier et novembre 2015, ainsi qu’en Belgique, étaient passés par ces « centres de déradicalisation ».

Il est à craindre que toutes les mesures envisagées par nos ministres (rapport Pietrasanta, député des Hauts-de-Seine) aboutiront à un résultat identique : il n’y a pas d’exemple véritable d’une « déradicalisation » réussie. Une suggestion, alors : pourquoi vouloir fermer la prison de Clairvaux, ainsi que l’a annoncé récemment Jean-Jacques Urvoas ? Ne pourrait-elle pas être rénovée totalement et ses 240 cellules servir de lieu de culte personnel pour 240 « prédicateurs » ? Cela pourrait être le cas, également, pour d’autres structures obsolètes en France ou dans les DOM-TOM.

Le coût ? Il ne manque certainement pas, parmi les 70.000 prisonniers, de maçons, de peintres, de plombiers, de menuisiers, de carreleurs, de métier ou en formation, qui trouveront ainsi une occupation plus utile à la société que des promenades « à vélo ».

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

 

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