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vendredi, 22 juillet 2016

Éducation au terrorisme

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Le site France TV Éducation a publié, le 20 avril 2016 sur son site Internet, une présentation partielle et partiale du terrorisme.

Sous couvert d’une instruction basée sur l’idéologie à la mode (à savoir, en utilisant la méthode du divertissement qui, comme son nom l’indique, œuvre dans le sens contraire de l’instruction ; toutefois, en adoptant le point de vue de monsieur Valls, il faudra aussi « nous habituer à » cela avec la réforme du collège), ce film de présentation fait remonter l’apparition du nom « terrorisme » à l’attentat de la rue Saint-Nicaise contre Napoléon Bonaparte le 24 décembre 1800.

En vérité, le substantif « terroriste » apparaît avec son idéologie sous la Terreur (1792-1794) : bref, elle désigne ces Républicains qui guillotinaient insatiablement et n’avaient pour seul désir que de s’emparer des biens des aristocrates tout en supprimant les sources d’inspiration de ces biens, utilisant ouvertement et explicitement la méthode de la « terreur », c’est-à-dire les délations, les calomnies, les injures et, pour finir, la sentence finale afin d’instiller la peur dans le rang de leurs ennemis politiques (pourtant leurs frères et sœurs de sang)… Quant au nom « terrorisme », le Centre national de ressources textuelles et lexicales l’attribue pour la première fois à la plume de Victor Hugo en 1852 pour désigner des actions politiques relayées par les journalistes (déjà au XIXe siècle !), fondées sur la terreur à la manière de la période révolutionnaire susmentionnée, mais en désignant à la fois les révolutionnaires et les libéraux.

Nous pouvons ajouter que la première définition du dictionnaire Le Robert est « politique de terreur des années 1793-1794 en France » : il est donc pour le moins curieux que France TV Éducation n’en fasse nullement mention… Elle a préféré considérer que les premiers terroristes à signaler (car, après tout, il s’agit aussi de prévenir la population, comme nous l’explique madame Vallaud-Belkacem pour défendre sa réforme du collège sous l’angle de la lutte contre toutes les discriminations) sont ces Français de souche, béret et fusil sous le bras, qui défendent la libération du cassoulet : je souhaiterais donc demander à France TV Éducation où se trouvent de tels terroristes qui me paraissent tout droit sortis de l’imagination déviante d’idéologues gauchistes aveugles sur les attentats de ces dernières années.

Ne feraient-ils donc pas partie de ces fameux « complotistes » contre lesquels le gouvernement nous met en garde avec une délicatesse si subtile qu’ils semblent diaphanes, voire parfaitement inexistants, si ce n’est dans le cerveau fécond de nos ministres et de notre Président ?

À moins qu’ils ne désignent, dans une réalité déformée par le prisme de la bien-pensance, le peuple français qui n’entend pas se soumettre ni même seulement « s’habituer » aux actions terroristes de tous bords perpétrées à la fois par les islamistes radicaux et fondamentalistes, mais aussi par un pouvoir en place complice de ces actions lorsqu’il s’acharne à inciter la population à la délation et au lynchage médiatique dès que l’on « ose sa droite »…

Bertrand Dunouau

Source : Boulevard Voltaire



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