Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 23 août 2016

57% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés en France

Une étude Ipsos publiée ce lundi 22 août et réalisée avant les attentats du mois de juillet met en lumière le climat anti-immigration en France.

Une femme se baigne en burkini

Ce lundi 22 août, un sondage Ipsos réalisé auprès de plus de 16.000 personnes dans 22 pays fait état de chiffres équivoques, essentiellement quand on sait qu’ils résultent de questions posées aux sondés avant les attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Par exemple, l’institut de sondage rapporte que 57% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés en France et seulement 11% trouvent que l’immigration a un impact positif.

Dans le même sens, l’étude rapporte que d’après 54% des sondés, l’immigration force la France à adopter des changements qui leur déplaisent et 60% des personnes interrogées estiment même que l’immigration a un impact négatif sur les services publics.

Concernant les réfugiés, sujet qui préoccupe l’Europe depuis plusieurs années, les Français sont 63% à penser qu’ils ne "pourront pas s’intégrer" et 45% voudraient la fermeture des frontières aux réfugiés. Les personnes interrogées pensent même à 67% que "des terroristes se font passer pour des réfugiés pour entrer dans l'hexagone". Inversement, ils sont 54% à estimer que la plupart des personnes se présentant comme des réfugiés "n'en sont pas véritablement".

Un constat inhérent aux pays touchés par le chômage

Dans le reste du monde, le climat semble être tout aussi xénophobe, puisque le pourcentage d’interviewés considérant que les immigrés sont trop nombreux dans leur pays monte à 85% et 65% respectivement en Turquie et en Italie, et à 40% en Espagne.

Selon Yves Bardon, directeur du programme Flair au Ipsos Knowledge Center, "dans des pays marqués par le chômage, on peut faire l'hypothèse que les interviewés se sentent menacés aussi bien par des immigrés susceptibles d'occuper les emplois peu qualifiés que par une immigration choisie, en mesure de les priver de métiers pointus en lien avec leur formation."

Source : Rtl.fr

Les commentaires sont fermés.