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jeudi, 01 septembre 2016

Le regroupement familial ? Dans les pays d’origine !

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J’ai déposé une proposition de résolution demandant la suppression, ou la modification, de la très barbare directive 2003/86/CE qui « définit les conditions dans lesquelles s’exerce le droit au regroupement familial pour les personnes issues de pays non membres de l’Union européenn ». Mon travail fait, d’ailleurs, écho à ce que défend depuis toujours ma formation politique : le Front national. Florian Philippot le rappelait dernièrement au micro de RMC, face à Jean-Jacques Bourdin, se déclarant favorable au regroupement familial … dans les pays d’origine.

Fidèle à mes convictions profondes, je crois que la France, mais aussi l’Europe aujourd’hui, sont menacées par une immigration massive de plus en plus difficile à assimiler à nos communautés nationales. Il est intolérable que l’Union européenne puisse s’approprier les compétences régaliennes de ses membres.

Ainsi, la directive que j’évoque plus haut s’était fixé pour objectif de « protéger l’unité familiale » [des immigrés] et de faciliter l’intégration des personnes issues de pays non membres de l’Union européenne ». Championne des droits de l’Autre bien plus que des droits de l’homme, l’Union favorise par tous les moyens l’invasion de ses terres ; et les pays qui la constituent, dépassés, ne sont plus en mesure d’intégrer qui que ce soit. Après les deux années terribles que nous avons connues, prélude de troubles plus importants encore, il me semble que cette disposition se révèle tout à fait inadaptée.

Pis : la directive prévoit des mesures spécifiques pour les fameux « réfugiés », lesquels n’en ont bien souvent que l’appellation. En fait de « réfugiés », des immigrés clandestins munis de faux papiers pénètrent en Europe, comme l’a récemment indiqué Tobias Plate, porte-parole du ministère de l’Intérieur du gouvernement fédéral allemand, pourtant connu pour ses largesses coupables.

Les nations appartenant à l’Union européenne ne peuvent pas imposer auxdits « réfugiés » d’avoir séjourné sur leur territoire « pendant un certain temps » avant de se faire rejoindre par les membres de leur famille. Ces « réfugiés » sont aussi dispensés de justifier des conditions normalement applicables en termes de logement, d’assurance maladie et de ressources « si la demande de regroupement familial est introduite dans un délai de trois mois suivant l’obtention du statut de réfugié » ! Ubuesque.

Je me permets de vous informer car je doute que Nicolas Sarkozy le fera, en dépit de ses rodomontades de matamore. Si nous voulons en finir avec le terrorisme, et garder une France conforme à son histoire, nous devons lutter pied à pied tous les jours. Les Etats membres de l’Union doivent décider souverainement de leur politique migratoire ! C’est ce que je défends dans cette institution vermoulue qu’est le Parlement européen, en tant que députée française au service des intérêts de la France, et des Français.

Dominique Bilde

Boulevard Voltaire



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