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jeudi, 08 septembre 2016

Une chance pour la France ? Ça dépend…

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La communauté chinoise a manifesté son ras-le-bol des agressions dont elle est victime. Les drapeaux nationaux étaient largement présents dimanche, dans un cortège digne, à l’image de l’intégration des personnes de cette immigration, peu souvent sur le devant de la scène. Victimes, parce que riches, ou soupçonnés de l’être : ils travaillent, certes, très souvent dans des entreprises communautaires, mais sans trouble à l’ordre public et sans la moindre revendication légale, religieuse ou culinaire. Leurs enfants travaillent et sont statistiquement plus en réussite au bac que les enfants issus des autres sources de l’immigration, et même que la population générale. Ces gens n’apparaissent pas de manière disproportionnée dans les faits divers, respectent scrupuleusement les lois et les usages de la République et n’ont jamais récriminé contre la laïcité.

La presse a couvert cette manifestation « communautaire » sans débordement, sans voiture brûlée, sans vitrine brisée, en réussissant l’exploit de ne jamais mentionner les profils, très majoritairement identifiés, des agresseurs dont sont victimes les Asiatiques : histoire de ne pas stigmatiser. Les agresseurs sont donc « français ». Pire : la presse a longuement parlé des « Chinois », de la « communauté asiatique », qui sont pourtant eux aussi « français » : à croire que le souci de ne pas stigmatiser est à géométrie variable, mais ça, on le savait. À croire, également, que la presse peut se permettre de pointer du doigt des communautés particulières sans risque juridique, mais pas toutes.

Enfin, ce n’est pas nouveau, voici déjà plusieurs années que les affrontements communautaires sont légion dans certains quartiers, à Belleville notamment. L’extrait de L’Express ci-dessous date du 21 juin 2010 :

Dans la communauté asiatique, d’autres résidents sont plus directs. Pour eux, l’origine des problèmes est toute connue. Une commerçante n’y va pas par quatre chemins. Selon elle, « les femmes asiatiques sont souvent victimes d’agressions de Noirs ou d’Arabes ». Le mot est lâché, il ne fait aucun doute, pour elle, qu’il existe un « racisme anti-chinois ».

Qu’a fait SOS Racisme pendant ces six longues années passées à percevoir largement des subventions pour ce type de lutte ? Rien.

Les combats officiels contre le racisme se limitent, pour parler pudiquement, à ceux dont sont victimes les Français et les étrangers originaires d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne. Et à l’engagement contre l’islamophobie. Pour ne pas dire : à la promotion de l’islam. Les Français d’origine asiatique sont comme les Français blancs : ils n’ont même pas l’honneur de simplement exister.

Il est de bon ton, chez les socialistes, mondialistes et autre promoteurs de l’immigration débridée, de raconter à tout va que l’immigration est une chance pour la France, mais il est très concrètement légitime pour les autres de leur répondre : « Ça dépend de qui on parle. »

Pierre Duriot

Boulevard Voltaire



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