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mardi, 13 septembre 2016

Le communautarisme gangrène nos quartiers : assez !

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Le communautarisme islamiste gangrène nos institutions, rendant caduc ce « vivre ensemble » qui ne ressemble plus qu’au vœu pieux d’un gouvernement aux abois. La Lorraine n’est pas épargnée par le phénomène. Lors de la rentrée scolaire à Essey-lès-Nancy, en banlieue de Nancy, la première sortie des enfants a été perturbée par une mère assez provocatrice.

Vêtue d’une tenue islamique (peut-être un niqab, selon les rumeurs), la mère de famille a choqué les parents d’élèves présents. Dans son dos, des inscriptions en lettres arabes qui ne faisaient pas mystère des orientations idéologiques de cette femme. En effet, plusieurs témoins affirment qu’il s’agissait d’une apologie du terrorisme. Si les enquêteurs restent prudents quant aux raisons d’un tel acte, ils privilégient la thèse de la simple « provocation ».

Une « provocation » grave dans un tel contexte. Les terroristes de l’État islamique ont directement menacé les établissements scolaires, qualifiant les fonctionnaires de l’Éducation nationale de « corrupteurs » en décembre 2015 dans leur organe officiel de propagande.

Les terroristes jugent aussi que l’éducation française a pour objectif de « cultiver chez l’enfant et l’adolescent les plus abjects comportements et de l’affaiblir », demandant à leurs supplétifs « français » d’assassiner « les mécréants qui enseignent la laïcité ».

 L’apologie du terrorisme est sanctionnée par l’article 421-2-5 du Code pénal qui prévoit que « le fait de provoquer directement des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende ». Je serais même favorable à un durcissement de la législation en raison de notre état présent, qui est celui de la guerre.

Qu’une mère de famille puisse faire l’apologie du terrorisme devant l’école où se trouvent ses enfants est beaucoup plus qu’inquiétant. C’est un témoignage de l’aggravation des tensions intercommunautaires dans le pays. Nos écoles sont très insuffisamment protégées. Philippe Tournier, à la tête du principal syndicat des personnels de direction, indiquait que les établissements ne disposent d’aucun personnel de sécurité dédié, « alors que la moindre boutique de T-shirts a un vigile qui fouille les sacs à l’entrée ».

Nos enfants ont donc des cibles dans le dos. Déjà victimes du racket des caïds, d’agressions quotidiennes, d’une baisse générale du niveau éducatif, seront-ils bientôt visés par des attentats islamistes ? Nous ne pouvons plus exclure ce risque majeur, a fortiori quand un certain nombre d’enfants scolarisés ont des parents sympathisants de la cause takfiriste en France. Qui peut-dire que, demain, une mère de famille islamiste, comme cette jeune femme d’Essey-lès-Nancy, ne commettra pas un acte terroriste pour se venger d’un professeur qui aurait « injurié » l’islam ?

Dominique Bilde

Boulevard Voltaire

 

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