La cité phocéenne, qui compte 220.000 musulmans sur 850.000 habitants, sera privée de grande mosquée. La mairie va résilier le bail du terrain sur lequel l'édifice devait être construit.
Marseille, qui compte 25% de musulmans, sera privée de grande mosquée. La mairie va résilier le bail du terrain où elle devait être construite. Elle va donc donner un coup d'arrêt à un projet emblématique, vieux de neuf ans, promis par le maire Jean-Claude Gaudin mais laissé en jachère depuis 2013. En cause : le manque de financements et les querelles internes qui rongent l'association porteuse du projet.
Comme l'a révélé La Provence, le conseil municipal devrait officiellement voter lundi prochain la résiliation du bail emphytéotique, conclu pour 50 ans au bénéfice de l'association La mosquée de Marseille, sur le site des anciens abattoirs (8000 m2) au nord de la ville, dans le 15e arrondissement.
Comme l'a révélé La Provence, le conseil municipal devrait officiellement voter lundi prochain la résiliation du bail emphytéotique, conclu pour 50 ans au bénéfice de l'association La mosquée de Marseille, sur le site des anciens abattoirs (8000 m2) au nord de la ville, dans le 15e arrondissement.
Permis caduc, loyers impayés
La ville invoque plusieurs raisons. "Depuis 2013, nous avons des soucis de recouvrement" des loyers, a expliqué à l'AFP Marie-Agnès Caradec, l'adjointe à l'urbanisme en charge du dossier. "Aujourd'hui, les dettes cumulées s'élèvent à 62.000 euros", soit trois ans de loyer, précise-t-elle. D'autre part, "un permis de construire a été délivré en 2009. Le bail prévoyait 7 ans pour construire la mosquée. Aujourd'hui, rien n'a été entrepris", a-t-elle encore regretté.
Après une série de recours en justice, déposés par le FN, la première pierre de l'édifice avait finalement été posée par le maire, Jean-Claude Gaudin, en 2010. Mais, faute de financements - sur fond de dissensions au sein de l'association porteuse du projet - le chantier n'a en réalité jamais vraiment commencé. Aujourd'hui, le terrain est à l'abandon et les bâtiments actuels ne sont toujours pas rasés.
Lci
Après une série de recours en justice, déposés par le FN, la première pierre de l'édifice avait finalement été posée par le maire, Jean-Claude Gaudin, en 2010. Mais, faute de financements - sur fond de dissensions au sein de l'association porteuse du projet - le chantier n'a en réalité jamais vraiment commencé. Aujourd'hui, le terrain est à l'abandon et les bâtiments actuels ne sont toujours pas rasés.
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