La "Jungle" de Calais, plus grand bidonville de France, vit dimanche son dernier jour avant le début lundi de l'évacuation du camp, un processus qui démarre dès dimanche après-midi avec une intensification des tournées pour informer les migrants et les convaincre de partir.
Sur ce site immense d'une dizaine d'hectares où s'entassent entre 6.400 et 8.100 personnes selon les comptages, l'évacuation était sur toutes les lèvres, dès la matinée brumeuse et glaciale.
Ici, des hommes qui se réchauffent autour d'un brasero sont à l'écoute des derniers conseils des bénévoles - "c'est le dernier jour où on peut les aider", dit l'une d'entre elles.
Là, dans son échoppe, Khan, un Afghan, se demande ce qu'il va pouvoir faire de sa marchandise: "vous savez si je pourrai l'emmener?", interroge-t-il, désignant ses palettes d'oeufs et ses cagettes de fruits. Puis d'affirmer sans trop y croire vouloir "aller dans la ville d'après, à Paris".
Mohamad, un autre Afghan parti se promener en ville, a lui très envie de partir lundi: "Je veux demander l'asile, c'est pour ça que je suis venu à Calais, à Paris il faut dormir sous les ponts. Ici il y a des associations et ça va vite pour la demande", explique le jeune homme, qui n'a aucune intention de passer en Angleterre.
Partira-t-il demain, mardi? Peu importe. Il est sûr de partir, se demande juste "vers où". Mustapha, Irakien d'une vingtaine d'années, semble, lui, désorienté: "que dois je faire? Où aller? Où puis-je trouver des associations ici?", se demande-t-il.
Le Point
Sur ce site immense d'une dizaine d'hectares où s'entassent entre 6.400 et 8.100 personnes selon les comptages, l'évacuation était sur toutes les lèvres, dès la matinée brumeuse et glaciale.
Ici, des hommes qui se réchauffent autour d'un brasero sont à l'écoute des derniers conseils des bénévoles - "c'est le dernier jour où on peut les aider", dit l'une d'entre elles.
Là, dans son échoppe, Khan, un Afghan, se demande ce qu'il va pouvoir faire de sa marchandise: "vous savez si je pourrai l'emmener?", interroge-t-il, désignant ses palettes d'oeufs et ses cagettes de fruits. Puis d'affirmer sans trop y croire vouloir "aller dans la ville d'après, à Paris".
Mohamad, un autre Afghan parti se promener en ville, a lui très envie de partir lundi: "Je veux demander l'asile, c'est pour ça que je suis venu à Calais, à Paris il faut dormir sous les ponts. Ici il y a des associations et ça va vite pour la demande", explique le jeune homme, qui n'a aucune intention de passer en Angleterre.
Partira-t-il demain, mardi? Peu importe. Il est sûr de partir, se demande juste "vers où". Mustapha, Irakien d'une vingtaine d'années, semble, lui, désorienté: "que dois je faire? Où aller? Où puis-je trouver des associations ici?", se demande-t-il.
Le Point
Les commentaires sont fermés.