La Grèce a inauguré un nouveau centre d’accueil pour mineurs isolés, ce jeudi, à Athènes, tout en condamnant le manque de bonne volonté de certains Etats membres concernant l’accueil des réfugiés.
Celui-ci prévoit la relocalisation de 66400 personnes depuis la Grèce en deux ans. Mais pour l’instant un peu plus de 5000 migrants seulement ont quitté le pays.
C’est notamment le cas du “groupe de Visegrad”, composé de la Pologne, de la Hongrie, de la République tchèque et de la Slovaquie.
Ce refus est “scandaleux” pour le ministre grec de l’Immigration. Yannis Mouzalas a eu des mots très durs envers le groupe de Visegrad :
“Ils ne participent pas au processus de relocalisation et en plus ils essaient de le bloquer en lançant des procédures devant la cour européenne. Ils parlent également d“un nouveau modèle baptisé “solidarité flexible”. Pour résumer, ils nous disent : “gardez les réfugiés et on vous enverra des couvertures”.
“Le nombre d’enfants accueillis dans ce nouveau centre est bien trop faible au vu des 1490 mineurs isolés présents actuellement sur le sol grec. Les autorités grecques l’admettent. Elles coopèrent avec l’Union européenne et avec les ONG, mais elles sont d’accord pour dire qu’il faudrait en faire davantage”, conclut Akis Tatsis, du bureau d’euronews à Athènes.
Pour soulager la Grèce et l’Italie, la France a accueilli pour l’instant 1.924 personnes, soit près de 40% des relocalisés de Grèce. Elle a aussi accueilli 231 personnes depuis l’Italie.
La France compte relocaliser 400 personnes par mois, l’Allemagne 500.
La Suisse accueille cette semaine ses premiers relocalisés.
Les Norvégiens viennent d’adhérer volontairement au programme.
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66400 migrants censés être relocalisés depuis la Grèce
De nombreux jeunes sont censés quitter le sol grec pour rejoindre d’autres Etats membres en vertu du plan européen de répartition des migrants.Celui-ci prévoit la relocalisation de 66400 personnes depuis la Grèce en deux ans. Mais pour l’instant un peu plus de 5000 migrants seulement ont quitté le pays.
Le groupe de Visegrad opposé au plan de répartition
Certains Etats membres refusent de les accueillir.C’est notamment le cas du “groupe de Visegrad”, composé de la Pologne, de la Hongrie, de la République tchèque et de la Slovaquie.
Ce refus est “scandaleux” pour le ministre grec de l’Immigration. Yannis Mouzalas a eu des mots très durs envers le groupe de Visegrad :
“Ils ne participent pas au processus de relocalisation et en plus ils essaient de le bloquer en lançant des procédures devant la cour européenne. Ils parlent également d“un nouveau modèle baptisé “solidarité flexible”. Pour résumer, ils nous disent : “gardez les réfugiés et on vous enverra des couvertures”.
Des sanctions contre les pays récalcitrants
La Grèce et l’Italie demandent ainsi que soient mises en place des sanctions financières envers les Etats membres qui ne participent pas au programme de relocalisation.“Le nombre d’enfants accueillis dans ce nouveau centre est bien trop faible au vu des 1490 mineurs isolés présents actuellement sur le sol grec. Les autorités grecques l’admettent. Elles coopèrent avec l’Union européenne et avec les ONG, mais elles sont d’accord pour dire qu’il faudrait en faire davantage”, conclut Akis Tatsis, du bureau d’euronews à Athènes.
La France premier pays contributeur
En effet, il n’y a en Grèce actuellement guère plus de 19.000 personnes éligibles au programme conclu en septembre 2015.Pour soulager la Grèce et l’Italie, la France a accueilli pour l’instant 1.924 personnes, soit près de 40% des relocalisés de Grèce. Elle a aussi accueilli 231 personnes depuis l’Italie.
La France compte relocaliser 400 personnes par mois, l’Allemagne 500.
La Suisse accueille cette semaine ses premiers relocalisés.
Les Norvégiens viennent d’adhérer volontairement au programme.
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