Débarrassée de sa boue et de ses relents de scandales privés, la campagne des présidentielles aux USA a porté sur les trois points mentionnés en titre et qui forment le bilan désastreux des deux mandats de Barack-Hussein Obama, dont l’Europe occidentale et scandinave a subi de plein fouet les tristes conséquences.
En tous pays hautement civilisé, l’économie globale n’a objectivement apporté que ruine industrielle et agricole. Fort heureusement pour les Européens, les Usa n’échappent pas plus aux délocalisations d’entreprises que l’Europe occidentale et scandinave. Seuls les services, qui nécessitent un haut niveau de valeur ajoutée cérébrale, sont en pleine expansion.Rappelez-vous : c’est au début de l’ère nouvelle, dans la première moitié des années 1980, qu’est apparu ce triste néologisme de « délocalisation d’entreprises », ce qui fut une cause de chômage massif et de très longue durée (une durée nettement plus importante que celle de la crise de 1929-39) pour les ouvriers US et européens.
Avant de célébrer comme un grand moment de notre histoire nationale les « années Mitterrand », il serait bon de se souvenir que c’est ce bourgeois avide, ce socialiste de salons, qui a précipité la France dans le globalo-mondialisme. Mitterrand, ce n’était toutefois rien, en matière de capacité de nuisance, comparé au crypto-islamiste Obama.
« C’est aux fruits qu’on juge l’arbre » semble avoir dit l’un des plus grands penseurs de l’humanité. Obama, ce fut en de nombreux pays musulmans le remplacement violent des potentats calmes par les plus féroces islamistes : Tunisie, Libye, Syrie sont les joyaux du triste sire qui va enfin quitter la scène. Il a échoué au Yémen, mais a remarquablement poursuivi l’œuvre de son prédécesseur en Irak et en Afghanistan, parvenant même à laisser se développer l’État Islamique du Kurdistan, qu’il faut désormais anéantir pour cause de résurrection imprévue du califat, lorgné par les Saoudiens.
La collusion Obama-Erdogan, en dépit de pseudo-querelles destinées à masquer le but du jeu, est l’élément le moins discret de la politique pro-touranienne des maîtres de la globalo-mondialisation : on flatte le racisme pantouranien et le sectarisme sunnite pour mieux exploiter les richesses naturelles de pays qui – heureuse « coïncidence » ! – bordent les frontières du sud de la Russie et de l’est de la Chine.
L’Europe, ravagée par l’économie globale, s’est vue envahir par des millions d’immigrés en provenance d’Afrique, du Proche et du moyen-Orient. C’est un double avantage pour les sponsors d’Obama (et d’Hillary Clinton, la perdante) : on accroît la consommation européenne et on pourrit ses sociétés par l’agent le plus pernicieux qui soit, l’islam violent, djihadiste, sectaire et rétrograde.
Enfin, la doctrine globalo-mondialiste a créé, dans les années 1990, le « Droit d’ingérence »… rappelez-vous encore ce merveilleux Kouchner qui voulait lancer la France en guerre contre l’Iran chiite dont le président (effectivement maboule) injuriait quotidiennement l’État d’Israël et contestait la réalité même de la Shoah, source perpétuelle de royalties.
Cette ingérence a échoué partout : la République centrafricaine, le Mali, la Libye (et il ne faudrait pas oublier le Tchad ni l’ex-Haute-Volta ou Burkina-Faso) sont ingouvernables, minés par l’islam djihadiste que l’intervention française n’a su maîtriser. Bien au contraire, l’intervention de « diables étrangers » n’a fait qu’accroître fort logiquement les effectifs des agents de la subversion. Les gouvernants français (mais aussi britanniques – en Irak et en Afghanistan – ou italiens – en Libye) se sont comportés en bons petits soldats – légèrement abrutis – du sieur Obama.
Abrutis, parce qu’il faut soit être très stupide, soit avoir des raisons personnelles, pour continuer à détruire l’outil industriel national, gêner considérablement l’agriculture et la pêche, pénaliser le commerce extérieur en acceptant des conditions imposées par les globalo-mondialistes (via leurs valets de l’organisme supranational de Bruxelles), enfin pour admettre d’énormes quantités d’immigrés-« réfugiés »-envahisseurs extra-européens en des pays où existent une foule de chômeurs (un peu plus de cinq millions, toutes catégories réunies, pour la seule France).
Obama s’en va et sa candidate est battue. Tant mieux !
Nul Président Us depuis Franklin Roosevelt n’a autant fait pour détruire l’Europe (son successeur Harry Truman fut, au contraire, un bienfaiteur de l’Europe au nom d’une communauté d’origine que cet homme de bon sens se refusait à ignorer). Il reste à espérer que les Usa, où Président et Congrès sont du même parti, vont calmer le jeu politique mondial, en évitant de pourrir davantage la situation européenne et celle des rives du Pacifique.
Trump apporte un espoir de relations moins tendues avec la Chine et la Russie. Peut-être voudra-t-il bien s’occuper de la misère industrielle de son énorme pays et, durant les quatre prochaines années, oublier de pourrir la vie des Européens et se désintéresser du « devoir d’ingérence » dans les pays du Tiers-Monde où l’on joue les prolongations du triste XXe siècle.
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