Un mois de protestation. Une centaine de policiers ont manifesté vendredi soir à Paris, du parvis du Trocadéro à l’Arc de Triomphe, pour exprimer leur « colère » En civil, portant souvent un brassard orange, les policiers, accompagnés de proches, et malgré le froid, s’étaient réunis vers 21h30 pour manifester une nouvelle fois après l’agression de quatre policiers aux cocktails Molotov le 8 octobre à Viry-Châtillon, en Essonne, près de la cité de la Grande Borne.
Partis du parvis du Trocadéro, qui surplombe le Champs de Mars, ils ont entonné à plusieurs reprises la Marseillaise, ils ont marché jusqu’à l’avenue des Champs-Elysées qu’ils ont remontée jusqu’à l’Arc de Triomphe, aux cris de « policiers en colère, citoyens solidaires », et « Hollande t’es foutu, la police est dans la rue ». Un enfant tenait une pancarte sur laquelle il était écrit: « mon papa n’est pas une cible ». Sur une autre on lisait: « la police protège le peuple, qui protège la police? »
« Le plan annoncé » par le gouvernement fin octobre pour répondre à la grogne « est insuffisant », « la mobilisation ne fait que commencer », a assuré à l’AFP Guillaume, l’un des organisateurs, qui travaille dans une BAC en banlieue parisienne. Un autre policier, Aziz, masqué, a défendu un « mouvement apolitique et asyndical ».
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Partis du parvis du Trocadéro, qui surplombe le Champs de Mars, ils ont entonné à plusieurs reprises la Marseillaise, ils ont marché jusqu’à l’avenue des Champs-Elysées qu’ils ont remontée jusqu’à l’Arc de Triomphe, aux cris de « policiers en colère, citoyens solidaires », et « Hollande t’es foutu, la police est dans la rue ». Un enfant tenait une pancarte sur laquelle il était écrit: « mon papa n’est pas une cible ». Sur une autre on lisait: « la police protège le peuple, qui protège la police? »
« Le plan annoncé » par le gouvernement fin octobre pour répondre à la grogne « est insuffisant », « la mobilisation ne fait que commencer », a assuré à l’AFP Guillaume, l’un des organisateurs, qui travaille dans une BAC en banlieue parisienne. Un autre policier, Aziz, masqué, a défendu un « mouvement apolitique et asyndical ».
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