Marine Le Pen devrait lire et relire le chapitre que Philippe de Villiers a consacré à « L’Islam et Leur Patrie », dans son dernier ouvrage Les cloches sonneront-elles encore demain ? Il y décrit, avec son talent d’écrivain-historien, l’impossibilité, pour un musulman pratiquant, de devenir ou d’être citoyen français. Oui, Marine Le Pen, l’islam n’est pas compatible avec les valeurs françaises. Si vous voulez diriger la France, il faut clarifier votre discours. L’islam radical n’est pas seul responsable du terrorisme. C’est l’islam qui menace notre civilisation. Non plus avec ses guerriers mais avec ses croyants, dont la raison de vivre est notre islamisation. Car c’est la volonté finale d’Allah telle que leur a transmis leur prophète Mahomet.
Philippe de Villiers, pour nous en convaincre, cite entre autres le livre d’Hassan al-Banna, 20 principes pour comprendre l’Islam, dans lequel le fondateur des Frères musulmans, chers à Alain Juppé, n’hésite pas à dire que l’islam n’est pas une religion : « C’est une organisation complète qui englobe tous les aspects de la vie, c’est tout à la fois un État et une nation ou encore un gouvernement et une communauté ; c’est également une morale et une force ou encore le pardon de la justice. C’est également une culture et une juridiction ou encore une science et une magistrature. C’est également une lutte dans la voie de Dieu et un appel, ou encore une armée et une pensée. »
Il faut, en effet, bien comprendre que le Coran, qui signifie en arabe « la récitation », étant un livre incréé, il est illusoire de penser qu’il sera un jour « modernisé ». Comme l’écrit Villiers, « les normes sont définitives, parfaites, immuables, intangibles et universelles… Provenant de Dieu et de Mahomet, elles ne peuvent subir ni critique ni modification. » Alors, oui, chère Marine Le Pen, le Coran, l’islam sont tout à fait incompatibles avec la République française. Le penser et, pire encore, l’affirmer, c’est entraîner la France à sa perte. Sa perte d’identité. Pour la souverainiste que vous êtes, votre affirmation d’un islam français est donc tout à fait incongrue.
Seuls les musulmans qui ne reconnaissent pas le Coran comme leur bible peuvent donc être de bons et valeureux Français, et ceux, bien sûr, qui, de plus en plus nombreux, ont décidé de suivre le Christ. Philippe de Villiers cite, à ce propos, la très belle lettre que le père Charles de Foucauld a adressée à son ami René Bazin quelques semaines avant d’être assassiné dans son ermitage de Tamanrasset, il y aura cent ans le 1er décembre.
« Si nous n’avons pas su faire de ces peuples des Français, alors ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent français est qu’ils deviennent chrétiens… Exceptionnellement, des musulmans peuvent être vraiment français, mais d’une manière générale, non ! Le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui ou ses descendants… S’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti. »
Et la conclusion du saint de l’Assekrem est terriblement prémonitoire :
Floris de Bonneville
Source
Philippe de Villiers, pour nous en convaincre, cite entre autres le livre d’Hassan al-Banna, 20 principes pour comprendre l’Islam, dans lequel le fondateur des Frères musulmans, chers à Alain Juppé, n’hésite pas à dire que l’islam n’est pas une religion : « C’est une organisation complète qui englobe tous les aspects de la vie, c’est tout à la fois un État et une nation ou encore un gouvernement et une communauté ; c’est également une morale et une force ou encore le pardon de la justice. C’est également une culture et une juridiction ou encore une science et une magistrature. C’est également une lutte dans la voie de Dieu et un appel, ou encore une armée et une pensée. »
Il faut, en effet, bien comprendre que le Coran, qui signifie en arabe « la récitation », étant un livre incréé, il est illusoire de penser qu’il sera un jour « modernisé ». Comme l’écrit Villiers, « les normes sont définitives, parfaites, immuables, intangibles et universelles… Provenant de Dieu et de Mahomet, elles ne peuvent subir ni critique ni modification. » Alors, oui, chère Marine Le Pen, le Coran, l’islam sont tout à fait incompatibles avec la République française. Le penser et, pire encore, l’affirmer, c’est entraîner la France à sa perte. Sa perte d’identité. Pour la souverainiste que vous êtes, votre affirmation d’un islam français est donc tout à fait incongrue.
Seuls les musulmans qui ne reconnaissent pas le Coran comme leur bible peuvent donc être de bons et valeureux Français, et ceux, bien sûr, qui, de plus en plus nombreux, ont décidé de suivre le Christ. Philippe de Villiers cite, à ce propos, la très belle lettre que le père Charles de Foucauld a adressée à son ami René Bazin quelques semaines avant d’être assassiné dans son ermitage de Tamanrasset, il y aura cent ans le 1er décembre.
« Si nous n’avons pas su faire de ces peuples des Français, alors ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent français est qu’ils deviennent chrétiens… Exceptionnellement, des musulmans peuvent être vraiment français, mais d’une manière générale, non ! Le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui ou ses descendants… S’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti. »
Et la conclusion du saint de l’Assekrem est terriblement prémonitoire :
Tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi en lequel ils soumettront la France. »Terrible avertissement que le père de Foucault nous adresse, cent ans après !
Floris de Bonneville
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