Un adolescent de 17 ans, en lien sur les réseaux sociaux avec Rachid Kassim, le jihadiste français connu pour avoir téléguidé de nombreux émules depuis la zone irako-syrienne, a été mis en examen par des juges antiterroristes et placé en détention provisoire, a indiqué ce samedi une source judiciaire.
Son interpellation a eu lieu dans le cadre de l’enquête sur une autre mineure, une adolescente de 16 ans arrêtée en août à Melun alors qu’elle se disait prête à commettre une action violente au nom du jihad, dans les messages qu’elle envoyait sur le compte qu’elle administrait sur la messagerie cryptée Telegram.
L’adolescent arrêté cette semaine, qui se faisait appeler Abou Omar dans ses échanges, était en lien avec cet homme, a précisé une source proche de l’enquête. Il se montrait lui aussi actif, notamment sur le compte administré par Rachid Kassim. Les enquêteurs s’interrogent aussi sur la volonté de l’adolescent de passer à l’acte, a indiqué une source proche de l’enquête.
Cette messagerie, où les comptes peuvent être cryptés et difficiles d’accès pour les services de renseignement, est prisée par les jihadistes. Ils y voient un moyen de s’adresser à leurs partisans, mais aussi à des jeunes fragiles et manipulables.
Kassim, 29 ans, est notamment soupçonné d’avoir téléguidé les deux jeunes hommes de 19 ans, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche, qui ont tué un prêtre dans son église fin juillet à Saint-Étienne du Rouvray, avant d’être abattus par les forces de l’ordre. Il est visé par un mandat d’arrêt international dans ce dossier.
Source
D’origine belge
L’adolescent né en Belgique a été arrêté cette semaine à Rennes, où sa famille s’est installée récemment. Il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a précisé la source.
Son interpellation a eu lieu dans le cadre de l’enquête sur une autre mineure, une adolescente de 16 ans arrêtée en août à Melun alors qu’elle se disait prête à commettre une action violente au nom du jihad, dans les messages qu’elle envoyait sur le compte qu’elle administrait sur la messagerie cryptée Telegram.
Il se faisait appeler Abou Omar
La jeune fille, alors décrite comme « très radicalisée » par une source proche de l’enquête, avait été mise en examen et placée en détention provisoire. Les enquêteurs ont fait le lien entre l’adolescente et le jihadiste Rachid Kassim. Un autre homme avait ensuite été arrêté, soupçonné de faire fonctionner le compte Telegram avec la jeune fille.
L’adolescent arrêté cette semaine, qui se faisait appeler Abou Omar dans ses échanges, était en lien avec cet homme, a précisé une source proche de l’enquête. Il se montrait lui aussi actif, notamment sur le compte administré par Rachid Kassim. Les enquêteurs s’interrogent aussi sur la volonté de l’adolescent de passer à l’acte, a indiqué une source proche de l’enquête.
Une quinzaine d’arrestations liées à Rachid Kassim
Depuis cet été, au moins une quinzaine de personnes, souvent jeunes voire mineures, ont été interpellées et mises en examen pour des menaces d’attentats inspirées par les appels au meurtre lancés sur Telegram par le jihadiste français Rachid Kassim depuis la zone irako-syrienne.
Cette messagerie, où les comptes peuvent être cryptés et difficiles d’accès pour les services de renseignement, est prisée par les jihadistes. Ils y voient un moyen de s’adresser à leurs partisans, mais aussi à des jeunes fragiles et manipulables.
Kassim, 29 ans, est notamment soupçonné d’avoir téléguidé les deux jeunes hommes de 19 ans, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche, qui ont tué un prêtre dans son église fin juillet à Saint-Étienne du Rouvray, avant d’être abattus par les forces de l’ordre. Il est visé par un mandat d’arrêt international dans ce dossier.
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