Dans le n° 1024 de l’hebdomadaire Marianne, les catholiques en ont encore pris pour leur grade, sous la plume fielleuse de Caroline Fourest, pourfendeuse des familles hétérosexuelles – familles qui, souvenons-nous, font « des enfants tordus, très délinquants », selon ce porte-drapeau de la cause LGBT !
Son article, intitulé « “Ali Juppé” et saint Sarkozy », s’attaque ainsi à « l’extrême droite », aux « islamistes », à Sarkozy, à Trump et surtout aux « catholiques », dans un agglomérat informe de récriminations tous azimuts.
Cette pasionaria de la gauche transgenre raille donc ceux qui en appellent à ne pas voter pour Juppé à la primaire de la droite, apparentés quelques lignes plus loin à des trolls, et précisant tout de même : « Entendons-nous bien. Il y a beaucoup à dire sur les naïvetés d’Alain Juppé en matière de lutte contre l’intégrisme, catholique ou musulman. »
À rebours de François Fillon, qui affirmait récemment que les catholiques, entre autres, ne menaçaient pas « l’unité nationale », le parallèle fait par Fourest, en plus d’être malhonnête, ne révélerait-il pas plutôt une rancœur tenace à l’encontre de ces cathos descendus dans la rue pour manifester leur opposition au mariage pour tous ?
Certes, la journaliste de petite vertu morale pointe à juste titre les connivences de Juppé avec l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou, mais le poisson qu’elle veut hameçonner, c’est, à travers « saint Sarkozy […] qui a tant fait pour l’UOIF et qui menace sans doute le plus la laïcité », l’Église catholique, son leitmotiv obsessionnel. Fourest ne supporte définitivement pas l’idée d’un réveil de l’identité chrétienne.
Toujours à propos de Sarkozy, elle déclare avec véhémence : « Ne parlons pas de son fameux discours de chanoine au Latran, qui épouse totalement la vision revancharde de l’Église envers la séparation… Et place le curé au-dessus de l’instituteur. Une façon de tourner le dos à cent ans de combat pour l’école laïque. »
Parce que l’enseignement hégémonique d’une certaine laïcité, écrasant toute dissidence, serait en danger ? Et quelle revanche vise l’Église, sinon celle de proposer une spiritualité nettement plus compatible avec la République qu’une suite de sourates meurtrières ? Car si le christianisme, à force d’attaques de toute part, disparaît, les hommes iront chercher la foi ailleurs, même la pire. Telle la nature, ces derniers ont horreur du vide, notamment spirituel, et cela remonte à des temps immémoriaux.
L’anticléricalisme expectorant de Caroline Fourest mélange volontairement les genres – sans mauvais jeu de mots ! – en plaçant insidieusement le péril islamique au même niveau que le catholicisme, avec une conclusion de sale gamine colérique : « En réalité, saint Sarkozy est à la laïcité ce que Donald Trump est à la grandeur de l’Amérique. Une farce qui tourne mal. Une imposture. »
Étant entendu que la voix des peuples est une imposture !
En attendant, les trolls vous saluent bien !
Source
Son article, intitulé « “Ali Juppé” et saint Sarkozy », s’attaque ainsi à « l’extrême droite », aux « islamistes », à Sarkozy, à Trump et surtout aux « catholiques », dans un agglomérat informe de récriminations tous azimuts.
Cette pasionaria de la gauche transgenre raille donc ceux qui en appellent à ne pas voter pour Juppé à la primaire de la droite, apparentés quelques lignes plus loin à des trolls, et précisant tout de même : « Entendons-nous bien. Il y a beaucoup à dire sur les naïvetés d’Alain Juppé en matière de lutte contre l’intégrisme, catholique ou musulman. »
À rebours de François Fillon, qui affirmait récemment que les catholiques, entre autres, ne menaçaient pas « l’unité nationale », le parallèle fait par Fourest, en plus d’être malhonnête, ne révélerait-il pas plutôt une rancœur tenace à l’encontre de ces cathos descendus dans la rue pour manifester leur opposition au mariage pour tous ?
Certes, la journaliste de petite vertu morale pointe à juste titre les connivences de Juppé avec l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou, mais le poisson qu’elle veut hameçonner, c’est, à travers « saint Sarkozy […] qui a tant fait pour l’UOIF et qui menace sans doute le plus la laïcité », l’Église catholique, son leitmotiv obsessionnel. Fourest ne supporte définitivement pas l’idée d’un réveil de l’identité chrétienne.
Toujours à propos de Sarkozy, elle déclare avec véhémence : « Ne parlons pas de son fameux discours de chanoine au Latran, qui épouse totalement la vision revancharde de l’Église envers la séparation… Et place le curé au-dessus de l’instituteur. Une façon de tourner le dos à cent ans de combat pour l’école laïque. »
Parce que l’enseignement hégémonique d’une certaine laïcité, écrasant toute dissidence, serait en danger ? Et quelle revanche vise l’Église, sinon celle de proposer une spiritualité nettement plus compatible avec la République qu’une suite de sourates meurtrières ? Car si le christianisme, à force d’attaques de toute part, disparaît, les hommes iront chercher la foi ailleurs, même la pire. Telle la nature, ces derniers ont horreur du vide, notamment spirituel, et cela remonte à des temps immémoriaux.
L’anticléricalisme expectorant de Caroline Fourest mélange volontairement les genres – sans mauvais jeu de mots ! – en plaçant insidieusement le péril islamique au même niveau que le catholicisme, avec une conclusion de sale gamine colérique : « En réalité, saint Sarkozy est à la laïcité ce que Donald Trump est à la grandeur de l’Amérique. Une farce qui tourne mal. Une imposture. »
Étant entendu que la voix des peuples est une imposture !
En attendant, les trolls vous saluent bien !
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