À l’époque, nos compatriotes étaient déjà tellement anesthésiés qu’ils n’ont guère réagi à l’inauguration, par le Premier ministre de la France, un certain… François Fillon, d’une mosquée à Argenteuil. C’était le 28 juin 2010. Il est vrai que nos médias complaisants n’avaient guère relayé plus que cela la fameuse nouvelle. Le site marocain atlasinfo.fr s’en était alors ému en ces termes : « Jamais un Premier ministre ne s’était déplacé pour l’inauguration d’une mosquée, en banlieue dite “sensible” qui plus est. »
Le scandale était pourtant là. Que la France, incarnée par le Premier ministre, se prosternât devant la future première religion du pays, ce, afin de promouvoir un lieu de culte (la mosquée Al Ihsan, d’une superficie de 3.000 m2, contrôlée par l’Algérie, qui y nomme l’imam), faisait l’effet d’un coup de tonnerre. À bas bruit, néanmoins.
À l’évidence, François Fillon jouait l’idiot utile du président de la République, Nicolas Sarkozy, tout à sa judéophilie tendue vers un alignement inconditionnel sur la diplomatie américano-sioniste. Le Premier ministre, en chien fidèle du sarkozysme déclinant, s’était coltiné une singulière tâche en piétinant la loi de séparation du 9 décembre 1905, en même temps qu’il donnait des gages aux « personnes de confession musulmane et [à] leurs lieux de culte […] encore trop souvent l’objet de discriminations et la cible d’agressions [intolérables] ».
M. Fillon se pâmait devant les arabesques mahométanes enluminant les frontispices de mosquées poussant indûment sur le sol de France.
La vérité est que François Fillon n’a rien à envier à son pseudo-adversaire, Alain Juppé, islamophile convaincu. Six ans plus tard, en dépit de la parution opportuniste de son Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel, 2016), Fillon ne sera pas parvenu à faire oublier cet acte de dhimmitude institutionnelle qui s’analysait déjà comme une haute trahison dans la mesure où il fut perpétré contra legem.
Le scandale était pourtant là. Que la France, incarnée par le Premier ministre, se prosternât devant la future première religion du pays, ce, afin de promouvoir un lieu de culte (la mosquée Al Ihsan, d’une superficie de 3.000 m2, contrôlée par l’Algérie, qui y nomme l’imam), faisait l’effet d’un coup de tonnerre. À bas bruit, néanmoins.
À l’évidence, François Fillon jouait l’idiot utile du président de la République, Nicolas Sarkozy, tout à sa judéophilie tendue vers un alignement inconditionnel sur la diplomatie américano-sioniste. Le Premier ministre, en chien fidèle du sarkozysme déclinant, s’était coltiné une singulière tâche en piétinant la loi de séparation du 9 décembre 1905, en même temps qu’il donnait des gages aux « personnes de confession musulmane et [à] leurs lieux de culte […] encore trop souvent l’objet de discriminations et la cible d’agressions [intolérables] ».
M. Fillon se pâmait devant les arabesques mahométanes enluminant les frontispices de mosquées poussant indûment sur le sol de France.
La vérité est que François Fillon n’a rien à envier à son pseudo-adversaire, Alain Juppé, islamophile convaincu. Six ans plus tard, en dépit de la parution opportuniste de son Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel, 2016), Fillon ne sera pas parvenu à faire oublier cet acte de dhimmitude institutionnelle qui s’analysait déjà comme une haute trahison dans la mesure où il fut perpétré contra legem.
M. Fillon, lorsqu’il se rendit à Argenteuil en babouches, ne pouvait ignorer, à la fonction qu’il occupait, l’interpellation du député UMP de Vendée, M. Louis Guédon, à l’adresse de son ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, « sur le bilan 2008 des atteintes aux lieux de culte. D’après les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, on compte pour cette seule année, 6 atteintes aux sites israéliens, 13 atteintes aux sites musulmans et 266 atteintes aux sites chrétiens. Si l’on ne peut qu’approuver que chaque dégradation de sites israéliens ou musulmans trouve un large écho dans la presse, on ne peut que regretter le silence médiatique et institutionnel entourant les si nombreuses dégradations de sites chrétiens. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour protéger ces lieux chrétiens particulièrement visés par les dégradations, le vandalisme et les pillages de toute nature » (2 juillet 2010).
C’est dire que, malgré les postures fallacieusement volontaristes et martiales de la dernière et soudaine coqueluche des médias, rien ne changera fondamentalement sur le front du Grand Remplacement islamique. Par son geste immarcescible et ineffaçable, Fillon s’est fait le « co(allah)borateur » à la main tendue de l’État français vers ce que l’on nous serine être un islam « de » France, traduisant cette réalité terrible, depuis trente ans, d’un islam « en » France qui préfigure un pays majoritairement islamisé d’ici à la fin du siècle.
Finalement, le candidat à l’élection présidentielle ne se départira jamais de ce statut de factotum que Sarkozy, regnante, lui avait accolé, lui déniant, du même coup, d’autres ambitions que celle d’agent subalterne en toute circonstance. Fillon pourrait bien être Hollande en pire… Pour notre plus grand malheur !
Aristide Leucate
Source
C’est dire que, malgré les postures fallacieusement volontaristes et martiales de la dernière et soudaine coqueluche des médias, rien ne changera fondamentalement sur le front du Grand Remplacement islamique. Par son geste immarcescible et ineffaçable, Fillon s’est fait le « co(allah)borateur » à la main tendue de l’État français vers ce que l’on nous serine être un islam « de » France, traduisant cette réalité terrible, depuis trente ans, d’un islam « en » France qui préfigure un pays majoritairement islamisé d’ici à la fin du siècle.
Finalement, le candidat à l’élection présidentielle ne se départira jamais de ce statut de factotum que Sarkozy, regnante, lui avait accolé, lui déniant, du même coup, d’autres ambitions que celle d’agent subalterne en toute circonstance. Fillon pourrait bien être Hollande en pire… Pour notre plus grand malheur !
Aristide Leucate
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