"[...] Il faut se préparer à un évènement majeur qui va nous frapper de plein fouet : la vente des chapelles et des églises publiques. Dans le cadre de la laïcité, il me semble évident qu’à terme l’État et les collectivités vont se séparer de tous ces biens. Non seulement il va falloir les racheter mais aussi les entretenir. Et il va falloir de la main-d’œuvre formée prête à intervenir, à gérer des équipes. C’est ce à quoi je les forme.
[...] Nous sommes à la fin d’un cycle qui a commencé en 1789, un cycle de déconstruction systématique au nom de l’homme nouveau. Pour créer cet homme nouveau, il n’y a que deux solutions : la régénération ou la mort. C’est ce qui explique les grands massacres commis par la Révolution et le génocide des Vendéens, mais ce n’est pas le seul, et les crimes de masse commis par les régimes similaires : communiste, fasciste, nazi etc.
Bon nombre de nos hommes politiques, sans qu’ils le sachent d’ailleurs pour certains, se situent dans le sillage de la Révolution. Certes, on ne peut plus tuer physiquement à l’heure actuelle, mais on a créé une autre forme de mort, la mort sociale pour ce qui est différent. On est, il faut en avoir conscience, dans une dictature molle qui annihile complètement nos libertés et qui se reproduit par un système incroyablement efficace, dont l’arme absolue est la cooptation à grande échelle mise en place en 1945 dans bon nombre de domaines notamment l’enseignement. Pourquoi 90 % des enseignants sont à gauche ? Personne ne se pose la question et pourtant. À l’heure actuelle, il est impossible pour moi d’accéder aux médias à l’exception des nouveaux médias privés. Pourquoi ? Regardez comment sont traités des hommes d’exception comme Philippe de Villiers ou des journalistes de talent comme Éric Zemmour. La réponse est toujours la même : parce que toutes ces structures sont confisquées par ceux qui veulent imposer l’homme unique, qui pense petit.
Cependant, ce système a une limite que nous voyons aujourd’hui mais lourde de conséquences. À force de coopter par rapport à la carte politique ou syndicale, pour maîtriser les idées et surtout éviter tout écart, ils ont tué l’intelligence. Ce phénomène n’est pas nouveau et les conséquences sont toujours les mêmes : au niveau militaire, les défaites de 1914 et de 1940, sans oublier la décolonisation ratée ; au niveau politique, la succession de régimes ; au niveau économique, le déclassement, le chômage de masse, l’imposition confiscatoire ; au niveau culturel, la pensée unique, etc.
Nous sommes les descendants d’une civilisation extraordinaire dont les racines sont judéo- helléno-chrétiennes. Notre devoir est la transmission pour continuer à être, pour que nos enfants soient.
Vous nous annoncez la fin d’un cycle, mais qu’en sera-t-il après ?
La société de demain, c’est la jeunesse d’aujourd’hui et nous avons vraiment une jeunesse formidable avec laquelle tout est possible. Cette jeunesse est en train de briser ce que la gauche a fait. Cette jeunesse, sans tabou, sans idéologie, est bourrée de bon sens. Ces jeunes sont des survivants, il ne faut pas l’oublier, qui sont passés à travers les mailles de l’avortement.
Si un monde meurt c’est qu’il y en a un autre en devenir, un autre à penser et à construire. C’est aujourd’hui qu’il se fabrique. Pour qu’il soit en harmonie, il faut qu’il soit enraciné. C’est pour ça que je me bats comme je me bats."
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