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jeudi, 01 décembre 2016

Mort d'Adama Traoré: des médiateurs déployés à Beaumont-sur-Oise

 

 
Une brigade de médiation « nomade », un réserviste de la gendarmerie chargé de « faire remonter » les doléances des habitants: plusieurs dispositifs vont être déployés afin d' »apaiser » le climat à Beaumont-sur-Oise, tendu depuis la mort d’Adama Traoré en juillet, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture du Val-d’Oise.

Scènes de violences urbaines, incarcération de deux frères d’Adama Traoré, décédé en juillet lors de son interpellation, conseils municipaux annulés: ces deux dernières semaines, la situation s’est de nouveau brutalement dégradée à Beaumont-sur-Oise et dans les communes alentours, où jusqu’à 170 gendarmes ont été déployés.

« Il y a beaucoup de tensions, du fait de la présence forte de la gendarmerie. Tout ne peut pas être sécuritaire, il faut renouer des liens avec la population afin que la situation puisse s’apaiser dans la durée », a expliqué le directeur de cabinet du préfet, Jean-Simon Mérandat.

Brigade nomade, police armée

 

La préfecture a donc acté le lancement de plusieurs dispositifs: une brigade de médiation nomade de trois à quatre personnes qui sillonnera les quartiers les plus sensibles les soirs et week-ends, un « délégué à la cohésion gendarmerie-population » chargé de « faire remonter les irritants » et l’installation d’une assistante sociale à la gendarmerie de Persan.

Mardi, le préfet du Val-d’Oise a également donné son feu vert à l’armement de la police municipale de Beaumont-sur-Oise, dont la maire avait fait la demande avant les violences déclenchées par la mort d’Adama Traoré, a précisé la préfecture.

Policiers médaillés

 

Trois policiers municipaux blessés le 17 novembre lors d’échauffourées en marge d’un conseil municipal, et le chef de la police municipale de Beaumont-sur-Oise, se sont par ailleurs vu remettre une médaille pour « acte de courage et de dévouement ».
Rompant le silence autour de cette affaire, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a appelé vendredi « au calme, à l’apaisement et au respect » tout en soulignant que la famille Traoré avait « droit à la vérité sur les circonstances du décès » du jeune homme de 24 ans, mort le 19 juillet à la gendarmerie de Persan après son interpellation.

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