Nous voilà prévenus, même s’il eût été naïf de penser le contraire : l’État islamique s’apprête à frapper, à nouveau, en Europe. Les informations émanent d’Europol, office européen de police, qui a dévoilé ce vendredi, à La Haye, son rapport sur la menace terroriste.
La France arrive en tête de l’angoissant classement des cibles probables, suivie de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, autant de pays hébergeant sur leur sol des individus radicalisés et prêts à passer à l’acte.
La menace se fait croissante à mesure que, dans son fief d’origine, l’État islamique enregistre des défaites qui mettent à mal son ambition de conquérir la région.
La nouvelle carte du groupe pourrait donc, plus que jamais, prendre les contours de l’Europe où, selon le rapport, « des dizaines de combattants potentiels […] ont la capacité de commettre des attaques ».
Les méthodes que pourraient privilégier tant les réseaux que des « loups solitaires » deviennent désormais courantes, tant les « explosifs, les armes automatiques, les couteaux, les haches, les machettes ou les voitures » ravivent de douloureux souvenirs dans nos mémoires.
Mais les djihadistes pourraient également avoir recours à de nouveaux moyens pour terroriser la population : voitures piégées, extorsions, kidnapping… Des attaques contre les centrales nucléaires ne seraient, quant à elles, pas à l’ordre du jour (nous voilà un peu – très peu – rassurés).
Répondant aux lois du mimétisme, vérifiable dans les cas de terrorisme, d’autres groupes pourraient s’inspirer de l’État islamique. Selon Europol, « Al-Qaïda et sa branche syrienne, l’ex-Front Al-Nosra, sont aussi susceptibles de commettre des attentats ou d’inspirer des groupes ou des individus à passer à l’acte ».
L’Europe se trouve donc, alors que s’ouvre la période menant à Noël, directement menacée.
Les citoyens du Vieux Continent devront trouver le juste équilibre entre les plaisirs liés à une période de fête et la nécessité de se protéger de la menace. C’est ainsi que vit désormais notre monde, condamné par l’aveuglement coupable des responsables, tantôt de gauche, tantôt d’une droite refusant de s’assumer, ayant occupé successivement le pouvoir.
Tant que les dirigeants refuseront de comprendre que, face à la terreur, il importe de réagir sans concession, le sang coulera sur nos trottoirs. Ces mêmes trottoirs où, il n’y a pas si longtemps encore, nous déambulions, insouciants, pour faire nos achats de Noël, profiter des illuminations et accorder de la chaleur aux plus démunis, autant d’actes que nous accomplirons désormais avec la crainte propre à un monde qui a changé.
Gregory Vanden Bruel
Source
La France arrive en tête de l’angoissant classement des cibles probables, suivie de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, autant de pays hébergeant sur leur sol des individus radicalisés et prêts à passer à l’acte.
La menace se fait croissante à mesure que, dans son fief d’origine, l’État islamique enregistre des défaites qui mettent à mal son ambition de conquérir la région.
La nouvelle carte du groupe pourrait donc, plus que jamais, prendre les contours de l’Europe où, selon le rapport, « des dizaines de combattants potentiels […] ont la capacité de commettre des attaques ».
Les méthodes que pourraient privilégier tant les réseaux que des « loups solitaires » deviennent désormais courantes, tant les « explosifs, les armes automatiques, les couteaux, les haches, les machettes ou les voitures » ravivent de douloureux souvenirs dans nos mémoires.
Mais les djihadistes pourraient également avoir recours à de nouveaux moyens pour terroriser la population : voitures piégées, extorsions, kidnapping… Des attaques contre les centrales nucléaires ne seraient, quant à elles, pas à l’ordre du jour (nous voilà un peu – très peu – rassurés).
Répondant aux lois du mimétisme, vérifiable dans les cas de terrorisme, d’autres groupes pourraient s’inspirer de l’État islamique. Selon Europol, « Al-Qaïda et sa branche syrienne, l’ex-Front Al-Nosra, sont aussi susceptibles de commettre des attentats ou d’inspirer des groupes ou des individus à passer à l’acte ».
L’Europe se trouve donc, alors que s’ouvre la période menant à Noël, directement menacée.
Les citoyens du Vieux Continent devront trouver le juste équilibre entre les plaisirs liés à une période de fête et la nécessité de se protéger de la menace. C’est ainsi que vit désormais notre monde, condamné par l’aveuglement coupable des responsables, tantôt de gauche, tantôt d’une droite refusant de s’assumer, ayant occupé successivement le pouvoir.
Tant que les dirigeants refuseront de comprendre que, face à la terreur, il importe de réagir sans concession, le sang coulera sur nos trottoirs. Ces mêmes trottoirs où, il n’y a pas si longtemps encore, nous déambulions, insouciants, pour faire nos achats de Noël, profiter des illuminations et accorder de la chaleur aux plus démunis, autant d’actes que nous accomplirons désormais avec la crainte propre à un monde qui a changé.
Gregory Vanden Bruel
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