Le dossier de la future mosquée de Montauban est-il mort et enterré ? Non selon Mohamed Hajji, président de l'association Es-Salem. On le sait, le tribunal administratif de Toulouse (lire notre édition du 2 décembre) a annulé la délibération du conseil municipal, en date du 29 septembre 2015, qui autorisait le maire à signer une promesse d'échange avec l'association cultuelle musulmane Es Salem en vue de la construction d'une mosquée neuve plus spacieuse que l'actuel lieu de culte, avenue de Chamier, dont la vétusté est évidente. Le tribunal a mis en avant la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat pour justifier sa décision. Tout en notant que le «conseil municipal avait fixé, pour la parcelle dont l'association est propriétaire ; une valeur d'échange supérieure à l'estimation du service des Domaines» de 18 400 euros.
Tout en prenant acte de cette décision de justice, Mohamed Hajji et Mohamed Bousraf, président et vice-président du conseil d'administration de l'association cultuelle, souhaitent, plus que jamais, parvenir à sortir ce dossier de l'impasse : «ça fait 7 ans qu'on parle de la nouvelle mosquée, rappellent les deux hommes. Nous accueillons avenue Chamier jusqu'à mille fidèles dans des conditions qui ne sont pas dignes. Nous débordons sur le trottoir. La nouvelle mosquée n'est donc pas un luxe mais une nécessité pour tous et pour les Montalbanais».
Les membres de l'association, qui restent en contact avec la ville de Montauban, n'entendent pas lâcher le morceau : «Nous avons accepté le premier terrain qu'on nous a proposé, souligne Mohamed Hajji. La future mosquée sera financée à 100 % par les fidèles». on évoque un délai de travaux de 5 à 6 ans. On n'est pas encore au bout du chemin.
La position de la ville et de Brigitte Barèges, le maire, en pointe dans ce dossier, s'avère donc plus que jamais nécessaire dans un contexte politique explosif. L'hypothèse de faire appel du jugement du tribunal administratif prend de plus en plus corps. Mais, dans l'entourage du maire, on réfléchirait aussi à d'autres solutions. Voilà un dossier qui a tout du feuilleton…
La mairie saisira-t-elle au bond la solution suggérée par le tribunal, à savoir une promesse d'échange conforme à la loi de 1905 ? Me Jean-Lou Lévi le souhaite : «Nous allons tout faire, en relation avec les services de la ville et de l'Etat pour trouver la meilleure solution possible. il faut traiter cette question de manière sereine et l'extirper des campagnes électorales», souhaite l'avocat montalbanais.
Laurent Benayoun.
Source
Tout en prenant acte de cette décision de justice, Mohamed Hajji et Mohamed Bousraf, président et vice-président du conseil d'administration de l'association cultuelle, souhaitent, plus que jamais, parvenir à sortir ce dossier de l'impasse : «ça fait 7 ans qu'on parle de la nouvelle mosquée, rappellent les deux hommes. Nous accueillons avenue Chamier jusqu'à mille fidèles dans des conditions qui ne sont pas dignes. Nous débordons sur le trottoir. La nouvelle mosquée n'est donc pas un luxe mais une nécessité pour tous et pour les Montalbanais».
Les membres de l'association, qui restent en contact avec la ville de Montauban, n'entendent pas lâcher le morceau : «Nous avons accepté le premier terrain qu'on nous a proposé, souligne Mohamed Hajji. La future mosquée sera financée à 100 % par les fidèles». on évoque un délai de travaux de 5 à 6 ans. On n'est pas encore au bout du chemin.
La position de la ville et de Brigitte Barèges, le maire, en pointe dans ce dossier, s'avère donc plus que jamais nécessaire dans un contexte politique explosif. L'hypothèse de faire appel du jugement du tribunal administratif prend de plus en plus corps. Mais, dans l'entourage du maire, on réfléchirait aussi à d'autres solutions. Voilà un dossier qui a tout du feuilleton…
La mairie saisira-t-elle au bond la solution suggérée par le tribunal, à savoir une promesse d'échange conforme à la loi de 1905 ? Me Jean-Lou Lévi le souhaite : «Nous allons tout faire, en relation avec les services de la ville et de l'Etat pour trouver la meilleure solution possible. il faut traiter cette question de manière sereine et l'extirper des campagnes électorales», souhaite l'avocat montalbanais.
Laurent Benayoun.
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