Peine alourdie pour Luc Fournié. Le buraliste du Tarn qui avait tué un cambrioleur de 17 ans a été condamné vendredi en appel à Toulouse à 10 ans de prison, soit trois ans de plus qu’en première instance, par la cour d’assises de Haute-Garonne.
La décision, prononcée après 5 heures 30 de délibéré, a entraîné une vague d’émotion et de colère chez la famille de Luc Fournié, alors que des pleurs résonnaient du côté des proches de la victime. L’accusé, qui comparaissait libre, a semblé assommé.
Mise en place d’un « stratagème » par Luc Fournié
Dans son verdict, la cour a écarté la légitime défense, jugeant qu’il y avait une « totale disproportion » dans la riposte de Luc Fournié, avec notamment la mise en place, au cours des jours précédents, d’un « stratagème afin de pouvoir tirer sur tout intrus qui entrerait ».
Jugeant le verdict « absolument aberrant, incompréhensible », Me Georges Catala, avocat de la défense, a indiqué son intention de se pourvoir en cassation. La cour a « refusé ce glissement dangereux de la légitime défense à l’autodéfense, que la force l’emporte sur le droit », s’est au contraire félicité Me Simon Cohen, avocat des parties civiles.
Dans son réquisitoire, l’avocat général avait exclu la légitime défense mais en requérant « cinq ans d’emprisonnement, en n’excluant pas l’octroi du sursis simple pour une partie, voire pour la totalité de la peine ». Il avait demandé aux jurés de retenir une peine « proportionnée, juste, équitable et socialement utile ».
Source
La décision, prononcée après 5 heures 30 de délibéré, a entraîné une vague d’émotion et de colère chez la famille de Luc Fournié, alors que des pleurs résonnaient du côté des proches de la victime. L’accusé, qui comparaissait libre, a semblé assommé.
Mise en place d’un « stratagème » par Luc Fournié
Dans son verdict, la cour a écarté la légitime défense, jugeant qu’il y avait une « totale disproportion » dans la riposte de Luc Fournié, avec notamment la mise en place, au cours des jours précédents, d’un « stratagème afin de pouvoir tirer sur tout intrus qui entrerait ».
Jugeant le verdict « absolument aberrant, incompréhensible », Me Georges Catala, avocat de la défense, a indiqué son intention de se pourvoir en cassation. La cour a « refusé ce glissement dangereux de la légitime défense à l’autodéfense, que la force l’emporte sur le droit », s’est au contraire félicité Me Simon Cohen, avocat des parties civiles.
Dans son réquisitoire, l’avocat général avait exclu la légitime défense mais en requérant « cinq ans d’emprisonnement, en n’excluant pas l’octroi du sursis simple pour une partie, voire pour la totalité de la peine ». Il avait demandé aux jurés de retenir une peine « proportionnée, juste, équitable et socialement utile ».
Source
Les commentaires sont fermés.