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dimanche, 11 décembre 2016

L’Allemagne voudrait-elle organiser la « remigration » ?

 

 

En octobre 2017, Angela Merkel pourrait être sortie du pouvoir par les électeurs allemands de plus en plus furieux contre la funeste politique menée par la chancelière. Cela fait trois ans que Madame Merkel encourage les « migrants » à s’installer dans le pays de Goethe. Alléchés par l’aubaine, ils ont été plusieurs millions à débarquer dans l’espace Schengen, ouvert aux quatre vents.

Depuis lors, l’impopularité de cette fille de pasteur ne cesse de croître. Par son inconscience, elle a donné un signal à tous les candidats à l’exil, aussi nombreux que pressés. Toutefois, les élections approchant et l’Alternative für Deutschland menaçant le pouvoir conservateur en ne cédant pas au chantage moral que lui font subir médias et classe politique, Angela Merkel ne peut que revoir sa copie, non par conviction mais par opportunisme. C’est ainsi qu’après avoir pratiqué l’accueil illimité, le gouvernement allemand se trouve désormais dans l’obligation de lancer un programme de 150 millions d’euros destiné à l’aide au retour, concernant principalement les « demandeurs d’asile » déboutés mais aussi les oiseaux rares qui entendent tout simplement retourner dans leur pays.

L’Allemagne pourrait donc lancer la première vague de « remigration ». 


Enfin, une « remigration » animée par des principes utopiques. Gerd Müller, ministre du Développement (à ne pas confondre avec son célèbre homonyme champion de football), a indiqué au quotidien régional Augsburger Allgemeine que ce fonds serait l’occasion d’offrir un « nouveau départ » aux em> »migrants venus d’Irak ou d’Afghanistan », lesquels recevraient, pour les y aider, « de l’éducation, une formation, des emplois et des aides »
 
 On croit rêver.
 Évidemment, le discours tenu par la CDU est hypocrite et irréaliste, simplement mû par la volonté de ne pas laisser l’AFD accéder aux plus hautes responsabilités dans l’avenir. Ces 150 millions d’euros ne serviront strictement à rien. Qui peut, en effet, imaginer que ces hommes seuls qui ont tout quitté pour partir pourraient avoir envie de faire le chemin en sens inverse ?

Seule une politique de fermeté absolue, à la manière de ce qui est pratiqué par la grande démocratie qu’est l’Australie, sera à même de répondre à la crise migratoire ou, devrais-je dire, à la crise démographique que nous vivons. Dans cette perspective, une alliance stratégique avec les pays du Maghreb, confrontés aux mêmes problèmes, pourrait être envisagée. Leurs frontières sont régulièrement franchies de force par des migrants subsahariens, tant parce que la vie y est un peu moins rude que chez eux que dans l’espoir de pouvoir par la suite aller en Europe.


Dernièrement, les nouveaux Montaigne défonçaient la frontière hispano-marocaine. Rien ne saurait les retenir. Sévir ou subir ? Il faudra choisir.

 Gabriel Robin

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