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lundi, 12 décembre 2016

Les ONG introduisent-elles des migrants en Europe à une échelle industrielle ?

 

 
Les ONG introduisent-elles des migrants en Europe « à une échelle industrielle » ? C’est du moins ce qu’affirme GEFIRA (Global Analysis from the European Perspective), une fondation néerlandaise se présentant comme un think tank paneuropéen et qui se focalise sur les instabilités géopolitiques et financières actuelles.
Depuis deux mois, et à l’aide de marine-traffic.com, GEFIRA observe les mouvements quotidiens de navires appartenant à des ONG (tels que Médecins sans frontières). GEFIRA a ensuite compilé ces mouvements dans une vidéo en mode accéléré. C’est donc une véritable flottille qui fait quotidiennement l’aller-retour entre la Libye et l’Italie afin de « sauver » des migrants qui ne sont, bien souvent, qu’à moins de 10 km de la côte libyenne. Par la suite, ils sont ramenés dans les différents ports de Sicile et d’Italie du Sud, soit un voyage de plus de 400 km. Pourtant, le port de secours le plus proche est en Tunisie, soit un peu plus de 90 km de la « zone de sauvetage de migrants ».

Au total, et au cours des deux derniers mois, ces différentes ONG ont débarqué en Italie un peu moins de 40.000 migrants, soit… l’équivalent de la ville de Chartres !
Toujours selon GEFIRA :
« Sous le prétexte de sauver des gens, les ONG, les passeurs et la mafia sont de mèche avec l’Union européenne afin d’expédier des milliers de clandestins en Europe, tout en étant aidés par la garde côtière italienne qui coordonne leurs activités. »
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En effet, les rapports de journalistes qui sont à bord de certains de ces bateaux de sauvetage — telle Eveline Rethmeier, journaliste néerlandaise et qui tenait un blog vidéo des événements sur son compte Facebook — prouvent que les ONG, la garde côtière italienne et les contrebandiers coordonnent leurs actions.

Quant à l’Union européenne, elle soutient ces actions puisque, le 12 avril 2016, le Parlement européen a adopté une résolution précisant que « les capitaines de navire ou les organisations non gouvernementales qui aident réellement des personnes en détresse en mer ne devraient pas risquer de sanction » (sic).
Ainsi, et en voulant appliquer « les droits de l’homme », c’est au contraire le trafic d’êtres humains que l’Union européenne a réussi à légaliser…

Quant aux ONG, que leurs actions soient motivées de manière bienveillante ou non, il n´en reste pas moins qu´en agissant tel un « aimant pour migrants », elles sont in fine devenues la pierre angulaire de cette traite humaine d’un genre nouveau.

Pensant aider leurs prochains, ces ONG contribuent au contraire à entretenir la déstabilisation de l’Afrique, car elles la dépeuplent de ses forces vives (71 % des migrants sont des hommes). Par ailleurs, et puisque non éligibles au droit d’asile, ces migrants erreront inévitablement dans les rues de Rome, de Paris, de Berlin ou toute autre capitale européenne, accentuant ainsi encore plus les tensions sociales et ethniques qui sont palpables à travers toute l’Europe.

 Xavier Scott

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