Les particuliers qui n’ont pas reçu en septembre leur mouton lors de la fête du Sacrifice recevront une indemnité de 75 €.
Le gouvernement bruxellois a décidé d’indemniser partiellement les centaines de particuliers de confession musulmane qui n’ont pas reçu, en septembre dernier, le mouton sacrifié qu’ils avaient commandé dans le cadre de la fête du Sacrifice. Alors que la Région bruxelloise avait pris pour la première fois en charge l’organisation de l’abattage rituel, afin de concilier le respect des rites musulmans et la nouvelle réglementation européenne sur le bien-être animal, la société chargée d’abattre et livrer les moutons n’avait pas été capable de le faire. Un échec qui avait eu pour conséquence de gâcher ce qui est une fête très importante pour les musulmans.
Dans les quatre communes où la société flamande ITC était censée livrer les bêtes abattues sur le tout nouveau méga-site unique situé sur le territoire de la Ville de Bruxelles, à savoir Schaerbeek, Molenbeek, Anderlecht et Bruxelles-ville, seule une partie des 655 animaux était finalement arrivée. À l’époque, les familles concernées avaient déboursé 220 € pour une bête qu’ils n’avaient jamais reçue. La Région bruxelloise va donc débloquer un montant forfaitaire de 75 € pour chaque particulier lésé, ce qui représente un tiers de la somme dépensée.
Du côté du MR , dans l’opposition, le geste financier est vu d’un très mauvais œil. "C’est absolument scandaleux ! Cela relève d’un insupportable communautarisme et c’est du pur clientélisme électoral. Si quelqu’un doit éventuellement indemniser c’est l’entreprise privée pas le gouvernement bruxellois. Le MR refuse catégoriquement que de l’argent public soit utilisé à cette fin", insiste le député bruxellois Alain Destexhe.
Reste que les autorités régionales vont indemniser les particuliers lésés grâce à une ristourne obtenue auprès de l’entreprise défaillante. "La SPRL ITC a accepté de réduire la facture au montant de 150.000 €. Cette réduction de 50.000 € par rapport au montant initial du marché permet à la Région de Bruxelles-Capitale d’indemniser les particuliers ayant subi un dommage en raison de l’exécution défaillante du marché", explique le gouvernement dans son projet d’ordonnance.
En vertu d’un accord passé le mois dernier entre la Région bruxelloise et l’entreprise défaillante, c’est cette dernière qui prendra à sa charge toute éventuelle nouvelle demande d’indemnité supérieure à 75 €. Désirant rapidement tourner la page, les autorités régionales ont en tout cas annoncé, fin novembre, qu’elles n’organiseront plus à l’avenir la fête du sacrifice.
Le gouvernement bruxellois a décidé d’indemniser partiellement les centaines de particuliers de confession musulmane qui n’ont pas reçu, en septembre dernier, le mouton sacrifié qu’ils avaient commandé dans le cadre de la fête du Sacrifice. Alors que la Région bruxelloise avait pris pour la première fois en charge l’organisation de l’abattage rituel, afin de concilier le respect des rites musulmans et la nouvelle réglementation européenne sur le bien-être animal, la société chargée d’abattre et livrer les moutons n’avait pas été capable de le faire. Un échec qui avait eu pour conséquence de gâcher ce qui est une fête très importante pour les musulmans.
Dans les quatre communes où la société flamande ITC était censée livrer les bêtes abattues sur le tout nouveau méga-site unique situé sur le territoire de la Ville de Bruxelles, à savoir Schaerbeek, Molenbeek, Anderlecht et Bruxelles-ville, seule une partie des 655 animaux était finalement arrivée. À l’époque, les familles concernées avaient déboursé 220 € pour une bête qu’ils n’avaient jamais reçue. La Région bruxelloise va donc débloquer un montant forfaitaire de 75 € pour chaque particulier lésé, ce qui représente un tiers de la somme dépensée.
Du côté du MR , dans l’opposition, le geste financier est vu d’un très mauvais œil. "C’est absolument scandaleux ! Cela relève d’un insupportable communautarisme et c’est du pur clientélisme électoral. Si quelqu’un doit éventuellement indemniser c’est l’entreprise privée pas le gouvernement bruxellois. Le MR refuse catégoriquement que de l’argent public soit utilisé à cette fin", insiste le député bruxellois Alain Destexhe.
Reste que les autorités régionales vont indemniser les particuliers lésés grâce à une ristourne obtenue auprès de l’entreprise défaillante. "La SPRL ITC a accepté de réduire la facture au montant de 150.000 €. Cette réduction de 50.000 € par rapport au montant initial du marché permet à la Région de Bruxelles-Capitale d’indemniser les particuliers ayant subi un dommage en raison de l’exécution défaillante du marché", explique le gouvernement dans son projet d’ordonnance.
En vertu d’un accord passé le mois dernier entre la Région bruxelloise et l’entreprise défaillante, c’est cette dernière qui prendra à sa charge toute éventuelle nouvelle demande d’indemnité supérieure à 75 €. Désirant rapidement tourner la page, les autorités régionales ont en tout cas annoncé, fin novembre, qu’elles n’organiseront plus à l’avenir la fête du sacrifice.
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