Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 14 décembre 2016

Il comparaît pour apologie du terrorisme

 

 
Un homme de 32 ans, interpellé samedi après le signalement d'un utilisateur de Facebook, doit être présenté aujourd'hui en comparution immédiate à Foix pour "apologie publique d'un acte de terrorisme" et "menace de mort en raison de la religion", a-t-on appris auprès du parquet. L'audience est fixée à 14H00 au tribunal correctionnel de Foix, a précisé une représentante du parquet.
Samedi, un utilisateur de Facebook avait signalé à la police des "menaces de mort réitérées" de la part d'un "individu se réclamant d'Allah et faisant l'apologie du terrorisme", selon un communiqué du procureur de la République à Foix, Karline Bouisset. Selon le document, "sans énoncer de cible particulière, l'intéressé indiquait parallèlement vouloir donner son âme à Allah le 12 décembre 2016", jour d'une visite du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, en Ariège.

Le trentenaire a été interpellé samedi après-midi avec l'assistance du RAID à Pamiers (Ariège) et placé en garde à vue au SRPJ de Toulouse. Dimanche, sa garde à vue a été prolongée. Entendu, il s'est "défend[u] d'avoir conçu un quelconque projet criminel", avait indiqué dimanche Mme Bouisset. "La minutieuse perquisition menée chez lui confirme l'absence d'armes et aucun élément matériel n'accrédite à ce stade de l'enquête l'existence d'actes préparatoires tendant à la commission d'un crime", selon la même source.

"Questionné sur sa volonté de donner son âme à Allah le 12 décembre 2016, le mis en cause a expliqué qu'il avait choisi ce jour car il s'agit de la date anniversaire du prophète", poursuivait le parquet. Dimanche, la procureur écartait ainsi "en l'état des investigations", "tout lien" avec la venue du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, et du Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, dans le département hier. Ce qu'une source proche du dossier a confirmé aujourd'hui à l'issue de la garde à vue.

En janvier, le prévenu avait été condamné à 8 mois de prison en comparution immédiate, pour "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique", "menaces de mort sous condition", "intrusion dans un établissement scolaire" et "détention de stupéfiants", avait précisé le parquet.

Source 

Les commentaires sont fermés.