Une famille d’Arméniens, déboutée du droit d’asile et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) persiste à vouloir rester en France, à Saint-Brieuc. Il s’agit d’une jeune femme de 26 ans et de ses deux enfants, dont l’un en bas âge – le compagnon étant loin de sa famille dans le Sud de la France – qui étaient hébergés gracieusement depuis plusieurs mois dans un hôtel à Saint-Brieuc, comme c’est le cas pour beaucoup d’immigrés clandestins dans la commune.
Certains hôtels du centre-ville de Saint-Brieuc, comme d’ailleurs en banlieue nantaise, sont en effet désormais presque monopolisés par des familles ou des groupes d’immigrés clandestins, les clients traditionnels n’étant manifestement plus la priorité de certains hôteliers rémunérés directement par l’Etat.
« Des Arméniens à la rue » titre un quotidien régional subventionné au sujet de cette famille. Arrivée depuis trois ans, et déboutée du droit d’asile (l’Arménie est un pays jugé sûr par l’OFPRA qui a en charge les réfugiés), la famille – actuellement divisée puisque le père est dans le sud de la France – persiste à vouloir rester sur le territoire.
Sur l’obligation de quitter le territoire français, voici ce que dit le site du service public :
À la fin du délai de 30 jours, vous devez avoir quitté la France par vos propres moyens. Si vous êtes toujours en France passé ce délai, vous pouvez être placé en centre de rétention ou assigné à résidence. C’est l’administration française qui organisera alors votre départ. Cependant, vous ne pouvez pas être éloigné de force tant que le tribunal administratif examine votre recours.
Vous êtes éloigné à destination :
- de votre pays d’origine. Cependant, vous ne pouvez pas être éloigné si vous vous avez obtenu le statut de réfugié ou le bénéfice de la protection subsidiaire ou si votre demande d’asile est encore en cours. Vous ne pouvez pas non plus être éloigné vers votre pays si votre vie ou votre liberté y sont menacées ou si vous êtes exposés à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants.
- ou du dernier pays qui lui a délivré un document de voyage en cours de validité,
- ou d’un autre pays dans lequel elle peut être légalement admise.
Si jamais le recours devant le tribunal administratif est rejeté la personne doit quitter la France, ou bien être assigné à résidence dans le pays . Dans le cas de cette famille, le délai de trente jour est dépassé, et la Préfecture des Côtes d’Armor rappelle d’ailleurs que la jeune femme est entrée illégalement sur le territoire (premier acte de délinquance) qu’elle a eu le temps nécessaire pour se conformer à son OQTF.
« C’est donc bien elle – ainsi que son compagnon – qui mettent en danger les enfants, qu’on arrête de toujours se servir d’eux comme de caution morale » commente un Internaute. « Quand on dit dehors, c’est dehors, c’est tout. Ce n’est pas notre société qui manque d’humanité, mais c’est bien ceux qui persistent à faire croire à cette famille qu’elle à un avenir ici ».
Comme à Rennes précédemment avec une famille géorgienne devant être expulsée, des associations de quelques individus ayant des appuis au sein de la presse subventionnée multiplient les recours, et les mobilisations pour faire annuler, au cas par cas, toute possibilité d’expulsion d’individus qui pourtant, son persona non grata sur le territoire.
Pour l’heure, la famille est hébergée chez des amis, et la mobilisation pourrait, une nouvelle fois, aboutir à ce qu’elle finisse par être placée «à l’abri» par le 115, pour l’hiver. Ces exemples à répétition – les dossiers s’accumulent dans les préfectures – démontrent qu’au cas par cas, il est impossible de faire respecter la loi française et de protéger ses frontières d’une immigration rejetée majoritairement par les Français dans tous les derniers sondages.
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