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dimanche, 25 décembre 2016

Le vivre ensemble est-il possible ?

Après la France à Nice le 14 juillet 2016, nos voisins allemands viennent d’être frappés à Berlin par un attentat similaire avec un camion comme arme de guerre. Au-delà des bougies et des pleurnicheries, et des incantations gouvernementales creuses et pathétiques sur le « Multikulti » à l’allemande ou le « vivre ensemble » à la française, la question est de savoir si ce « vivre ensemble » « Multikulti » est possible.

Il me semble utile de repartir de la définition opérationnelle que Claude Lévi-Strauss donna d’un groupe humain : c’est un ensemble d’hommes qui échangent entre eux de façon pacifique et consentie des femmes à marier.

Cela implique que les méthodes non pacifiques et non consenties comme le rapt ou le viol ne peuvent, normalement, s’appliquer qu’aux femmes d’un autre groupe. On touche, ici, au cœur de l’espèce humaine et de sa psychologie. Les viols de masse sur les Allemandes ou sur les Suédoises, qui sont maintenant 40 % à ne plus oser sortir seules de chez elles, définissent une ligne de partage entre un groupe « elles, bonnes à violer » et un autre groupe « violeurs potentiels ». Les incantations gouvernementales ineptes ne peuvent rien sur la réalité concrète que deux groupes humains ne peuvent pas « faire société » si l’un des groupes se met en tête de violer les femmes de l’autre groupe.

L’autre point est l’endogamie. Par construction, c’est le groupe dans son ensemble qui est endogame. À partir du moment où des membres du groupe s’organisent pour former un sous-ensemble étanche, ils s’instaurent en groupe séparé.

C’était, dans une large mesure, le cas des juifs à l’intérieur de la société française. Mais, contrairement à une idée reçue, la dilution des juifs dans la masse existe depuis des siècles et n’a pas commencé avec Napoléon. Il est probable que des millions de Français « de souche » ont, quelque part, un ancêtre juif dans leur généalogie, spécialement au sud de la Loire.
 Le cas des musulmans est l’archétype du groupe endogame. Le « faire nation » est impossible avec des gens qui considèrent que les femmes musulmanes qui sortent du groupe doivent être tuées et que les hommes musulmans qui s’assimilent culturellement à la France sont des traîtres. L’endogamie est obligatoire dans l’islam ; autant dire qu’elle est un obstacle majeur. Il est parfaitement clair que le voile et autres hijab, jilbab, etc., sont des instruments de ségrégation sociale, dont les femmes sont l’enjeu. Le reste est du bla-bla. Tant que durera cette ségrégation vestimentaire, le « vivre ensemble » est structurellement impossible.

L’autre problème est que l’islam a un projet eschatologique : faire revenir le Messie grâce à la conquête intégrale de la planète. L’islamo-terrorisme est, je le crains, la partie émergée de l’iceberg d’une coexistence impossible avec une oumma consciemment endogame, conquérante et, qui plus est, prête à verser le sang.

 Arnaud Fournet

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