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mardi, 27 décembre 2016

Un ministre allemand refuse que l’on traque sur Facebook un terroriste !

A.B.R.U.T.I. ! Non, ce n’est pas une insulte, mais bien un qualificatif que l’on eût donné, sans réserve, au ministre de la Justice de la ville-État de Hambourg pour avoir refusé de transmettre, sur la page Facebook de la police, la photo de l’« Allemand de souche » qui a commis l’attentat de Berlin. Le motif : il avait peur que ça ne dérape sur la Toile, avec notamment des commentaires haineux et agressifs… C’est donc tout l’appareil de communication qui a été interrompu pendant 12 heures, le temps que le ministre décide enfin de lever l’interdit, vu la gravité des événements et réfléchissant peut-être deux secondes en caleçon dans sa cuisine que ça serait peut-être bien de retrouver le coco à la kalach’ !

Je reviens sur le terme abruti : ce ministre, du parti Vert pour ne pas citer son idéolog…, pardon son obédience politique, est si obnubilé par la lutte contre les discriminations qu’il leur donne la priorité par rapport à la recherche d’un criminel qui a tué des innocents dans un attentat. La bêtise n’est sans doute pas dans le camp de nos ennemis : entre le type qui meurt pour ses croyances et celui qui met la vie des personnes qu’il doit protéger en danger, je me demande lequel des deux est le plus bête ou le plus respectable (toutes proportions gardées). En même temps, il est en communion avec Angel, qui n’arrête pas de dire, comme un vulgaire François Hollande, « amour », « paix », « tolérance », « métissage »… dans l’ordre que vous voulez !

Il faut savoir choisir ses priorités : le ministre lutte contre les commentaires de haine, se prenant sans doute pour une Sophie Sholl des temps modernes, afin d’éviter le retour du nazisme dans les vertes contrées allemandes. Ça, c’est une noble quête ! Par contre, contribuer à arrêter un meurtrier, endoctriné par Daech (sous-entendu, ce n’est pas de sa faute), mérite le temps de la réflexion, tourner la langue sept fois dans sa bouche, etc.
« Pauvre petit être fragile que nous n’avons pas su accueillir chez nous, riches, et qui n’a eu pour seul recours que l’obligation de se retourner vers la haine et la violence », devait se dire ce brillant intellectuel germanique. 

Car, c’est évident, quand des jeunes vont rejoindre Daech, c’est de notre faute. Peu importe leur choix, leur conviction profonde ou leur ressenti : c’est forcément un rejet parce que nous n’avons pas su les intégrer. Attitude méprisante s’il en est, car ce n’est même pas les considérer en homme. Pour des humanistes, ils se posent là ! En Europe, nous vivons une véritable catastrophe : nous en sommes arrivés à un point où l’on estime que diffuser sur Facebook la photo d’un terroriste risque de provoquer des tensions entre les communautés, ce qui nécessite même un principe de précaution. On ne publie rien, surtout si le bonhomme est typé oriental, sinon les « fafs » vont venir balancer des insultes et construire le IVe Reich à coup de posts. Bon, à côté de ça, la sécurité des peuples d’Europe est une cause beaucoup moins noble que de métisser deux cultures : les femmes de Cologne s’en souviennent !

Et j’espère que les hommes s’en souviendront aussi !

 Henri d'Aramis

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