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mardi, 03 janvier 2017

Attentat d’Istanbul : le point sur la situation

 

 
Une célèbre boîte de nuit prise pour cible Après une année 2016 sanglante, les autorités turques étaient sur leurs gardes en ce jour de réveillon et 17.000 policiers avaient été déployés en ville. A 01h15 dimanche, un assaillant armé d’un fusil d’assaut a surgi devant la boîte de nuit Reina, qui se trouve dans le quartier d’Ortaköy, au bord du Bosphore, au coeur d’Istanbul, et ouvert le feu sur les personnes qui se trouvaient devant l’entrée, selon le gouverneur d’Istanbul Vasip Sahin. Il a abattu un policier et un civil avant d’entrer. Une fois à l’intérieur, il a tiré au hasard sur la foule. Des centaines de personnes fêtaient alors le passage à la nouvelle année. Selon la chaîne d’information NTV, plusieurs personnes ont plongé dans le Bosphore pour échapper aux coups de feu.
 
• Au moins 39 morts, dont une Française Le dernier bilan fait état d’au moins 39 personnes, dont 15 étrangers, et 65 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu. Parmi les personnes tuées, une Française (également de nationalité tunisienne) et son époux tunisien, au moins trois Jordaniens, deux Tunisiens, plusieurs Saoudiens, des ressortissants du Maroc, du Liban et de Libye, une Israélienne, deux Indiens.  Trois ressortissants français ont par ailleurs été blessés dans l’attentat, selon le Quai d’Orsay. Le parquet de Paris a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête, du fait de la présence de Français parmi les victimes. 

• L’assaillant toujours en fuite, pas de revendication Les autorités turques ont lancé une chasse à l’homme pour capturer l’assaillant qui est parvenu à s’enfuir en « profitant de l’anarchie » semée dans la discothèque, selon le premier ministre Binali Yildirim. Ce dernier a qualifié d' »infondées » les informations de presse selon lesquelles l’assaillant était déguisé en père Noël, ajoutant que l’agresseur avait laissé son arme sur les lieux.

Des témoins cités par l’agence de presse Dogan ont rapporté l’avoir entendu s’exprimer en arabe, mais cela n’a pas été confirmé par les autorités. L’attaque n’a pas encore été revendiquée (dimanche à 17h), mais la Turquie a été la cible de nombreux attentats attribués à l’Etat islamique ou liés à la rébellion séparatiste kurde, qui ont notamment frappé Istanbul et Ankara.

• Indignation internationale « Le président de la République dénonce avec force et indignation l’acte terroriste qui a provoqué la mort d’au moins 39 personnes dans une discothèque à Istanbul lors de la soirée du nouvel an », a assuré l’Elysée dans un communiqué. La Maison Blanche a ainsi condamné une « horrible » attaque. « Il est difficile d’imaginer crime plus cynique que de tuer des civils pendant la célébration du Nouvel An. Nous avons tous le devoir de combattre avec détermination les agressions terroristes », a affirmé le président russe Vladimir Poutine dans un message de condoléances à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. « Malheureusement, la violence a encore frappé dans cette nuit de vœux et d’espoir », a déploré pour sa part le pape François, devant quelque 50.000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre, à l’occasion de ses vœux pour la nouvelle année.

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