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mardi, 10 janvier 2017

Policiers battus à Bobigny: trois jeunes déférés

 Trois jeunes majeurs soupçonnés d’avoir roué de coups trois policiers vendredi à Bobigny ont été déférés dimanche soir pour êtres présentés à un juge, le ministre de l’Intérieur dénonçant une attaque commise pour « se faire du policier ». Trois policiers avaient été violemment agressés vendredi vers 20 heures après avoir tenté de procéder à des contrôles d’identité dans un hall d’immeuble.

Dix jeunes âgés de 16 à 21 ans avaient été interpellés. Au terme de 48 heure de garde à vue, sept d’entre eux ont été relâchés. « Les auditions des policiers n’ont pas permis de déterminer de charges suffisantes à leur égard », a expliqué une source proche de l’enquête. Une information judiciaire devrait être ouverte lundi pour violences sur des personnes dépositaires de l’ordre public, a ajouté cette source.

Une policière a été gravement blessée au niveau de l’oeil. Dix jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits, dans l’attente d’examens complémentaires. Les deux autres fonctionnaires, blessés à la jambe et au visage, ont eu 15 et 10 jours d’ITT.  

« Je demande (…) à ce qu’il puisse y avoir les sanctions les plus lourdes pour ceux qui ont montré dans cette affaire qu’ils ne voulaient pas simplement s’échapper (…) mais se faire du policier », a déclaré dimanche le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux lors du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro.

Il s’est rendu à Bobigny dimanche matin et a également rencontré la jeune fonctionnaire blessée, qui a décrit « un acharnement sur les policiers qui étaient à terre », a-t-il expliqué. « Il y a eu un premier contrôle d’identité avec appel de renforts en bas d’une cité, à l’extérieur. Quand il y a eu présomption qu’il y avait un trafic et notamment de stupéfiants, les policiers ont voulu rentrer dans l’immeuble: à ce moment-là, le comportement de ces jeunes qui étaient là, calmes, a totalement changé », a relaté le ministre.
Il a fait le rapprochement avec l’agression commise début octobre contre quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne), une attaque aux cocktails Molotov qui avait été cet automne le déclencheur d’un mouvement de grogne inédit parmi les policiers de base.

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