Anne Hidalgo commence l’année 2017 pied au plancher. Dès le 8 janvier, elle annonçait de nouvelles mesures, avec toujours la même obsession : automobilistes, fuera, dehors !
Dès le 8 janvier, elle nous sortait donc un nouveau projet, dont le point fort serait un tram-bus électrique (bien sûr) qui traverserait Paris d’ouest en est. Prix à payer : circulation automobile fermée sur un kilomètre, de Concorde à Palais Royal.
Elle a décidé, en outre, d’augmenter les amendes pour non-paiement des parcsmètres. En 2011, le tarif était déjà passé de 11 euros à 17 euros.
Cette fois, on pourra atteindre 50 euros, et cela sera géré par des sociétés privées.
Dès le 8 janvier, elle nous sortait donc un nouveau projet, dont le point fort serait un tram-bus électrique (bien sûr) qui traverserait Paris d’ouest en est. Prix à payer : circulation automobile fermée sur un kilomètre, de Concorde à Palais Royal.
Elle a décidé, en outre, d’augmenter les amendes pour non-paiement des parcsmètres. En 2011, le tarif était déjà passé de 11 euros à 17 euros.
Cette fois, on pourra atteindre 50 euros, et cela sera géré par des sociétés privées.
Elle a enfin confirmé un autre objectif fort : éradiquer le diesel dans Paris pour 2020 !
Belle continuité. En 2017, unilatéralement, elle avait décidé de fermer une partie des berges, entraînant des bouchons monstres, qui polluent encore davantage la capitale. Une décision prise sans concertation, qui entraîne un recours judiciaire de Valérie Pécresse, soutenue par 168 maires franciliens.
En outre, les automobilistes souvent pauvres, possédant une voiture antérieure au 1er janvier 1998, sont désormais interdits de séjour dans la capitale.
Et, comme si cela ne suffisait pas, on leur a fait le coup des numéros pairs et impairs, une journée sur deux, pour lutter contre de prétendus pics de pollution. On attend, avec impatience, d’autres mesures plus contraignantes, par exemple seulement un jour par semaine…
Faut-il parler des tarifs de parking exorbitants de Vinci, qui bénéficie de la privatisation, pourtant fort peu socialiste, qui lui a été attribuée ? Et comme à présent, avec les places réservées aux voitures électriques, on ne peut pratiquement plus se garer, on n’a souvent guère d’autre choix.
Autre record parisien : une voiture se retrouve en fourrière toutes les deux minutes, soit 250.000 par an, dix fois plus qu’à Marseille ou Lyon. Et comme on a fait passer les amendes de 126 à 150 euros, et triplé le prix de la garde quotidienne, en plus des différentes taxes… Là encore, c’est le privé qui gère.
Depuis que les socialistes sont arrivés à la mairie de Paris, on en est à 30 % d’automobilistes en moins, mais manifestement, leur éradication doit s’accélérer.
Hidalgo et ses bobos nous diront qu’il y a des transports en commun, et que les banlieusards n’ont qu’à les prendre. Sauf que ce n’est pas eux qui se font quotidiennement insulter, menacer ou agresser, qui subissent tous les jours les retards des RER A, B ou C, les grèves suite à une agression ou mouvement social, les wagons tagués, les banquettes lacérées, les glaces rayées, les musiques à tue-tête, les communications bruyantes des portables, les pieds sur les banquettes, etc.
Par ailleurs, le maire de Paris, si sensible à la prétendue pollution automobile, paraît beaucoup plus tolérante quand ses amis de Nuit debout, durant de longues semaines, imposent une pollution sonore, toutes les nuits, aux habitants proches de la place de la République, transformant le lieu en un gigantesque cloaque, qualifié par une habitante de « pissotière géante ».
La multiplication des camps de migrants, qu’elle encourage à Paris – quand nos SDF, eux, meurent de froid -, ne paraît pas non plus trop heurter sa grande sensibilité écologique, pas davantage que la saleté (selon l’expression de Bertrand Delanoë) qui gagne Paris.
Finalement, le résumé de la politique d’Hidalgo, c’est « Bienvenue aux migrants, dehors les automobilistes ! »
Pierre Cassen
Source
Belle continuité. En 2017, unilatéralement, elle avait décidé de fermer une partie des berges, entraînant des bouchons monstres, qui polluent encore davantage la capitale. Une décision prise sans concertation, qui entraîne un recours judiciaire de Valérie Pécresse, soutenue par 168 maires franciliens.
En outre, les automobilistes souvent pauvres, possédant une voiture antérieure au 1er janvier 1998, sont désormais interdits de séjour dans la capitale.
Et, comme si cela ne suffisait pas, on leur a fait le coup des numéros pairs et impairs, une journée sur deux, pour lutter contre de prétendus pics de pollution. On attend, avec impatience, d’autres mesures plus contraignantes, par exemple seulement un jour par semaine…
Faut-il parler des tarifs de parking exorbitants de Vinci, qui bénéficie de la privatisation, pourtant fort peu socialiste, qui lui a été attribuée ? Et comme à présent, avec les places réservées aux voitures électriques, on ne peut pratiquement plus se garer, on n’a souvent guère d’autre choix.
Autre record parisien : une voiture se retrouve en fourrière toutes les deux minutes, soit 250.000 par an, dix fois plus qu’à Marseille ou Lyon. Et comme on a fait passer les amendes de 126 à 150 euros, et triplé le prix de la garde quotidienne, en plus des différentes taxes… Là encore, c’est le privé qui gère.
Depuis que les socialistes sont arrivés à la mairie de Paris, on en est à 30 % d’automobilistes en moins, mais manifestement, leur éradication doit s’accélérer.
Hidalgo et ses bobos nous diront qu’il y a des transports en commun, et que les banlieusards n’ont qu’à les prendre. Sauf que ce n’est pas eux qui se font quotidiennement insulter, menacer ou agresser, qui subissent tous les jours les retards des RER A, B ou C, les grèves suite à une agression ou mouvement social, les wagons tagués, les banquettes lacérées, les glaces rayées, les musiques à tue-tête, les communications bruyantes des portables, les pieds sur les banquettes, etc.
Par ailleurs, le maire de Paris, si sensible à la prétendue pollution automobile, paraît beaucoup plus tolérante quand ses amis de Nuit debout, durant de longues semaines, imposent une pollution sonore, toutes les nuits, aux habitants proches de la place de la République, transformant le lieu en un gigantesque cloaque, qualifié par une habitante de « pissotière géante ».
La multiplication des camps de migrants, qu’elle encourage à Paris – quand nos SDF, eux, meurent de froid -, ne paraît pas non plus trop heurter sa grande sensibilité écologique, pas davantage que la saleté (selon l’expression de Bertrand Delanoë) qui gagne Paris.
Finalement, le résumé de la politique d’Hidalgo, c’est « Bienvenue aux migrants, dehors les automobilistes ! »
Pierre Cassen
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