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dimanche, 15 janvier 2017

Espagne: trois djihadistes présumés arrêtés

 

 
Trois djihadistes présumés ont été arrêtés aujourd’hui dans l’enclave espagnole de Ceuta au Maroc et à Figueras (nord-ouest de l’Espagne), et des armes découvertes lors de perquisitions menées dans la foulée, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Les deux hommes arrêtés à Ceuta étaient membres d’un groupe « en phase avancée de radicalisation » et faisaient preuve d’un « fort niveau de détermination » pour commettre des actes terroristes, assure le communiqué. Tous deux sont de nationalité espagnole, a par ailleurs confirmé un porte-parole du ministère.

Une arme à feu et trois armes blanches ont été découvertes après l’arrestation menée par la Garde civile dans l’enclave de 87.000 habitants située juste face au détroit de Gibraltar, marquée par le chômage et la pauvreté. A Figueras, c’est un Marocain en possession de papiers d’identité néerlandais et récemment revenu sur le territoire espagnol après un passage en Turquie qui a été arrêté pour appartenance présumée à l’organisation Etat islamique (EI) .

Selon le ministère, la police a pu localiser le suspect grâce à l’aide de la police néerlandaise et des services de renseignement de plusieurs pays non cités. « Les enquêteurs essayent actuellement de déterminer le degré de radicalisation de la personne arrêtée, ses liens possibles en Europe, les activités qu’il a pu mener pour le compte de l’EI et la nature de ses objectifs depuis son arrivée en Espagne », a précisé le ministère dans un communiqué. Juste avant le Nouvel An, la police espagnole avait aussi découvert, à Madrid, un enregistrement vidéo de présumés djihadistes en armes devant une image de la Puerta del Sol, place emblématique de la capitale. 
L’Espagne, frappée par une vague d’attentats qui avait fait 191 morts dans des trains de banlieue de Madrid le 11 mars 2004, est actuellement relativement épargnée par le phénomène des combattants partis pour rejoindre l’organisation Etat islamique. Les autorités estiment que seuls 200 Espagnols sont allés combattre à l’étranger dans les rangs de groupes djihadistes, contre plus de mille départs depuis la France et la Belgique. Selon les dernières estimations des services antiterroristes, remontant à septembre, environ 700 djihadistes français sont notamment présents sur les zones de combat.

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