Parce que la religion n’est pas opposée à la raison et qu’il est déraisonnable d’imaginer qu’un continent puisse se déverser dans un autre sans de tragiques bouleversements. Et ce serait, du reste, une folie que de le laisser croire aux étrangers eux-mêmes.
Parce qu’étant croyants, nous pensons que notre foi est notre plus grand trésor et que ses manifestations culturelles ne sont pas d’orgueilleux musées, mais autant de moyens d’oraison, catéchisation, méditation, contemplation, célébration de la création que nous souhaitons faire partager, connaître et rayonner, mais non laisser submerger, engloutir, piétiner par une autre religion conquérante débarquant en masse.
Parce que la charité, c’est aussi se laisser aider, et nous devons donc écouter nos frères chrétiens d’Orient lorsqu’ils nous mettent en garde.
Parce qu’aborder ces sujets, ce n’est pas, comme le dit Laurent Dandrieu , « accabler l’Église » mais, au contraire, « tenter modestement de l’aider ». On a assez reproché à celle-ci de garder une respectabilité souriante de façade en cachant sous le tapis les sujets inconvenants pour éviter, par un nouveau tabou, de récidiver.
Si, depuis Pie XII, règne sur le sujet de l’immigration une certaine ambiguïté, il faut dire que la question ne s’est jamais posée avec autant d’acuité. C’est donc maintenant qu’il est urgent d’y revenir, en regardant en face la réalité. Si le dialogue interreligieux, par esprit d’apaisement, a pu générer un inconscient syncrétisme qui paralyse face à l’islam, c’est aujourd’hui qu’il faut l’évoquer, en toute vérité. Et c’est un service à rendre à l’Église que de montrer à tous ceux qui, amers, l’assimilent à une élite déconnectée et indifférente au sort de ses ouailles son aptitude à en parler sans faux-semblant.
Gabrielle Cluzel
Source
Parce qu’étant croyants, nous pensons que notre foi est notre plus grand trésor et que ses manifestations culturelles ne sont pas d’orgueilleux musées, mais autant de moyens d’oraison, catéchisation, méditation, contemplation, célébration de la création que nous souhaitons faire partager, connaître et rayonner, mais non laisser submerger, engloutir, piétiner par une autre religion conquérante débarquant en masse.
Parce que la charité, c’est aussi se laisser aider, et nous devons donc écouter nos frères chrétiens d’Orient lorsqu’ils nous mettent en garde.
Parce qu’aborder ces sujets, ce n’est pas, comme le dit Laurent Dandrieu , « accabler l’Église » mais, au contraire, « tenter modestement de l’aider ». On a assez reproché à celle-ci de garder une respectabilité souriante de façade en cachant sous le tapis les sujets inconvenants pour éviter, par un nouveau tabou, de récidiver.
Si, depuis Pie XII, règne sur le sujet de l’immigration une certaine ambiguïté, il faut dire que la question ne s’est jamais posée avec autant d’acuité. C’est donc maintenant qu’il est urgent d’y revenir, en regardant en face la réalité. Si le dialogue interreligieux, par esprit d’apaisement, a pu générer un inconscient syncrétisme qui paralyse face à l’islam, c’est aujourd’hui qu’il faut l’évoquer, en toute vérité. Et c’est un service à rendre à l’Église que de montrer à tous ceux qui, amers, l’assimilent à une élite déconnectée et indifférente au sort de ses ouailles son aptitude à en parler sans faux-semblant.
Gabrielle Cluzel
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