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samedi, 21 janvier 2017

Les immigrés créent de la croissance : quelle blague !

 
Le Monde, fidèle à son penchant migrantophile, est tout fier de nous annoncer qu’en Allemagne, l’arrivée de 1,1 million de réfugiés a boosté la croissance : 1,9 % au lieu de 1,4 %. Et de sous-entendre que nous devrions les imiter afin de bénéficier, nous aussi, de cette manne inattendue.

D’abord, les journalistes admettent que ce petit 0,5 % de croissance supplémentaire est dû aux 11 milliards déversés pour accueillir les nouveaux venus. C’est simplement de la relance keynésienne par la dépense. On aurait à peu près la même croissance en distribuant en moyenne 135 € par Allemand, ou plutôt en ordonnant de grands travaux afin de s’assurer que les sommes colossales distribuées relancent le moins possible les économies extérieures.

Ensuite, Le Monde avoue que seulement quelques dizaines de milliers de réfugiés ont trouvé du travail (42.000) sur 1,1 million, alors que l’économie germanique, contrairement à la nôtre, manque cruellement de bras. On croyait accueillir des médecins, des ingénieurs, des personnels qualifiés. On a surtout des non-diplômés qui ne connaissent ni l’allemand ni l’anglais et sont, pour l’instant, inemployables. Malheureusement, il y a de grandes chances pour qu’ils le restent toujours. Si on se fie aux statistiques antérieures, 50 % d’entre eux ne travailleront jamais ! On a donc introduit 500.000 personnes qui vivront de charité publique pendant toute leur vie. Une absolue folie économique ! Une catastrophe totale. Sur 50 ans, une dette de 300 milliards pour rien. Et encore, l’Allemagne a un surplus budgétaire à dépenser, contrairement à nous qui sommes en faillite.

Bien sûr, les ONG rétorquent qu’au moins, les migrants tirent bénéfice de ce tonneau des Danaïdes. 

Cette remarque est pleine de naïveté. D’abord, les conditions de vie des migrants sont précaires. De plus, le salaire d’un smicard sénégalais est de 300 € par an. Il en coûte 10.000 € s’il vient en Allemagne. S’il reste dans son pays et si on lui verse 1.000 € par an, il vivra bien mieux que s’il vient chez nous. Et comme les migrants, par solidarité, envoient une partie de leurs allocations à leur famille, « l’évaporation » des sommes consacrées aux migrants vers l’Afrique serait sans doute moindre si on les payait à rester chez eux. Ils auraient un meilleur niveau de vie et ils ne seraient plus des déclassés. 
 Je ne suggère pas, bien entendu, de « salarier » les migrants. Cela serait absurde. Mais au lieu de dépenser 11 milliards chez nous, ne ferait-on pas mieux d’en verser 2 ou 3 chez eux – sachant que la plupart de ces migrants le sont pour raisons économiques – pour des actions concrètes de développement, en refusant systématiquement leurs ressortissants, en dehors du nécessaire droit d’asile ? Bien sûr, nous exigerions des contreparties économiques. Une solution gagnante-gagnante pour tout le monde.

Et on n’introduirait pas chez nous des terroristes, des délinquants ou des violeurs, même si ceux-ci ne sont qu’une infime minorité parmi les réfugiés. Le coût social des migrants est élevé et risque de détruire notre société.

Christian de Moliner

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