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mardi, 24 janvier 2017

Policiers pour la sécurité des enfants dans les écoles : et la CGT proteste !

 

 

Quelle légitimité les représentants d’un syndicat d’enseignants, dont les instances nationales ont cautionné, à de multiples reprises, des campagnes de dénigrement à l’encontre des forces de police, et encouragé des manifestations violentes, ont-ils pour se prononcer sur des mesures de sécurité voulues par une autorité publique ? Aucune. Bien plus : la tentation peut même être grande de renvoyer ces donneurs de leçons à leurs propres carences. Qu’ils commencent d’abord par se remettre en cause et cessent, par leur aveuglement idéologique, de fabriquer des générations d’illettrés. Rappelons, pour mémoire, qu’entre 20 et 25 % de nos élèves rejoignent, chaque année, la classe de 6e sans maîtriser le français, tant à l’oral qu’à l’écrit. Mais il est vrai qu’il ne s’agit pas d’illettrés mais d’élèves en difficulté !

Car c’est bien de sécurité en milieu scolaire que la CGT Éduc’action et la CGT Nice Métropole Côte d’Azur, appuyées en cela par la FCPE locale, ont décidé de se mêler, en contestant certaines des mesures envisagées par la mairie de Nice à l’occasion de la prochaine rentrée scolaire. Parmi celles-ci, la présence d’un policier municipal armé au sein de chaque école.

Dans ce contexte, il est toutefois nécessaire de rappeler que la mise en place d’une politique globale de sécurité ne peut être une réponse dictée par l’émotion. Elle doit, dans le cadre de la loi, s’appuyer sur des faits tangibles et proposer des solutions cohérentes, rationnelles et aussi complètes que possible. Destinées à s’appliquer à l’ensemble d’une population, elles doivent également recueillir son assentiment. 

Ainsi, pour séduisante qu’elle paraisse, la mesure envisagée ne saurait se suffire à elle-même. Un policier seul, fût-il armé, n’a jamais été un obstacle solide face à un kamikaze ou un terroriste déterminé et lourdement armé. Bien plus : comment envisager de protéger les établissements scolaires sans prendre en considération l’ensemble des lieux qui accueillent du public ?
 
Lutter contre l’insécurité, et a fortiori contre le terrorisme, nécessite donc la mise en place d’une stratégie faisant appel à des notions de défense active et passive. Contrôle des périmètres sensibles, protection matérielle des cibles potentielles identifiées, suivi et contrôle des mouvements et des flux de personnes sont les préalables indispensables à toute forme de réaction. Cette dernière, confiée à des personnels formés, entraînés et en nombre suffisant, doit, par ailleurs, intervenir dans un cadre parfaitement légal et sécurisé.

Si les dispositions sécuritaires retenues par la mairie de Nice doivent être analysées minutieusement, ce n’est certainement pas, comme le dénonce la CGT, parce qu’elles sont démagogiques ou qu’elles jouent sur les peurs. La peur est bien là, et les démagogues sont à rechercher parmi ceux qui, à la première occasion, mettront en cause les policiers qui n’auront pas su ou pas pu réagir avec efficacité.

Face aux événements vécus, et à ceux qui ne manqueront pas de se produire, c’est une réflexion d’envergure qui doit être menée. Tous les moyens, humains et matériels, qui peuvent être mis en œuvre doivent être mobilisés pour que de nouveaux carnages ne se produisent pas. Force est, malheureusement, de constater que chaque jour qui nous éloigne des derniers actes terroristes nous incite à baisser la garde. C’est une erreur fondamentale. Quant aux arguments de la CGT en la matière, prenons-les pour ce qu’ils sont : des foutaises !

 Olivier Damien

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