Sur le front du djihadisme, les nouvelles n’ont rien de rassurant : les terroristes de Bruxelles projetaient d’enlever des personnalités belges (« une ou deux têtes ») afin de les échanger contre leurs camarades détenus dans les prisons du royaume.
C’est, en substance, ce que révèle le contenu des documents retrouvés dans l’ordinateur de Najim Laachraoui, un des kamikazes des attentats survenus à Bruxelles et à Zaventem le 22 mars dernier.
Les enquêteurs ont ainsi mis la main sur une conversation que celui-ci a eue avec les frères El Bakraoui, deux de ses complices, et un responsable de l’État islamique se trouvant en Syrie.
L’objectif était de faire libérer certaines personnes emprisonnées, comme Medhi Nemmouche, auteur présumé de l’attentat au Musée juif de Bruxelles en mai 2014, et de Mohamed Bakkali, logisticien présumé des attentats survenus en novembre 2015 à Paris.
Si l’échange de « prisonniers » fait partie de l’histoire des guerres et des conflits, notamment entre nordistes et sudistes lors de la guerre de Sécession, entre l’Union soviétique et les Occidentaux au cours de la guerre froide ou entre Israéliens et Palestiniens, l’éventualité d’un enlèvement de personnalités nous projette un peu plus dans une situation de conflit.
Le plan n’a pu être mis à exécution. Néanmoins, l’enlèvement de personnalités politiques ou de célébrités semble faire partie du projet de l’État islamique afin de terroriser davantage la population.
Par ailleurs, un rapport Europol révélait, cette semaine, que les terroristes de Bruxelles avaient pour intention préalable de viser la France, à l’aide de voitures piégées, avant de se rabattre sur la Belgique après l’arrestation de Salah Abdeslam.
Europol a profité de l’occasion pour rappeler l’étendue de la menace, principalement contre la France, « symbole de la culture occidentale ».
Plus tôt dans le mois, le ministre de la Santé britannique avait averti que l’État islamique prévoyait des attaques chimiques massives contre plusieurs pays de l’Union européenne.
La guerre contre le terrorisme est loin d’être terminée et, malheureusement, tout aussi loin d’être gagnée.
Gregory Vanden Bruel
Source
C’est, en substance, ce que révèle le contenu des documents retrouvés dans l’ordinateur de Najim Laachraoui, un des kamikazes des attentats survenus à Bruxelles et à Zaventem le 22 mars dernier.
Les enquêteurs ont ainsi mis la main sur une conversation que celui-ci a eue avec les frères El Bakraoui, deux de ses complices, et un responsable de l’État islamique se trouvant en Syrie.
L’objectif était de faire libérer certaines personnes emprisonnées, comme Medhi Nemmouche, auteur présumé de l’attentat au Musée juif de Bruxelles en mai 2014, et de Mohamed Bakkali, logisticien présumé des attentats survenus en novembre 2015 à Paris.
Si l’échange de « prisonniers » fait partie de l’histoire des guerres et des conflits, notamment entre nordistes et sudistes lors de la guerre de Sécession, entre l’Union soviétique et les Occidentaux au cours de la guerre froide ou entre Israéliens et Palestiniens, l’éventualité d’un enlèvement de personnalités nous projette un peu plus dans une situation de conflit.
Le plan n’a pu être mis à exécution. Néanmoins, l’enlèvement de personnalités politiques ou de célébrités semble faire partie du projet de l’État islamique afin de terroriser davantage la population.
Par ailleurs, un rapport Europol révélait, cette semaine, que les terroristes de Bruxelles avaient pour intention préalable de viser la France, à l’aide de voitures piégées, avant de se rabattre sur la Belgique après l’arrestation de Salah Abdeslam.
Europol a profité de l’occasion pour rappeler l’étendue de la menace, principalement contre la France, « symbole de la culture occidentale ».
Plus tôt dans le mois, le ministre de la Santé britannique avait averti que l’État islamique prévoyait des attaques chimiques massives contre plusieurs pays de l’Union européenne.
La guerre contre le terrorisme est loin d’être terminée et, malheureusement, tout aussi loin d’être gagnée.
Gregory Vanden Bruel
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