L’étudiante avait fait appel de cette sanction devant le CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche), l’instance administrative d’appel propre au ministère de l’Enseignement supérieur. La jeune fille avait été relaxée le 18 octobre 2016, décision rendue publique ces derniers jours.
Pourtant, selon l’université Lille I, la jeune femme s’était déjà fait remarquer : plusieurs signalements, par des administratifs de l’université, avaient rapporté des prières collectives ou individuelles dans les toilettes ou à d’autres endroits.
L’étudiante avait également refusé de fournir une photographie tête nue à l’administration pour l’établissement de sa carte d’étudiant. L’université Lille 1 faisait donc état d’un « comportement général ».
Comment comprendre cette décision alors que les locaux universitaires sont exclusivement affectés au service public de l’enseignement et ne peuvent être le siège d’activités religieuses ?
L’Islam ne cesse de tester notre république et notre justice. Celle-ci, au lieu de faire de preuve de fermeté, incite les apôtres d’une pratique rigoriste à poursuivre la fameuse méthode des petits pas.
Pour sa défense, l’avocat de l’étudiante avait insisté sur le fait qu’elle priait toujours dans des « endroits isolés ».
A venir, donc, la jurisprudence qui liste les lieux dans votre université où prier Allah est autorisé : toilettes mais également salles de travaux dirigés et amphithéâtres libres, local associatif, etc.
La justice administrative est bel et bien complice de l’islamisation de l’enseignement supérieur !
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