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mardi, 07 novembre 2017

Procès Mérah : ainsi parlait Latifa. Naïveté de la France ou complicité du système ?

Jean Ansar ♦

Le procès Mérah aura été une révélation. Pas celle du talent et de la maîtrise du droit de maître Dupont-Moretti, mais celle d’une mère d’un enfant assassiné par la haine islamiste.

Latifa Ibn Ziaten a pu dire la vérité devant des médias désarmés par sa sincérité et sa douleur. Elle a bien dit aux Français qu’ils ne se rendaient pas compte que leur naïveté mettait en péril ce pays qu’elle aime tant. En fait cette naïveté est celle de la sidération provoquée par un système politique incapable de dénoncer une forme d’islam de France. Mais pour qui veut entendre, il faut écouter Latifa. « On est trop naïf en France. Il faut qu’on se réveille », clame t-elle.

La mère de la première victime de Mohamed Merah, Latifa Ibn Ziaten, a estimé jeudi que la cour d’assises de Paris qui a condamné Abdelkader Merah à 20 ans de prison n’est pas allée « jusqu’au bout ».

« Je suis vraiment déçu, mon fils est mort pour rien. Je pense qu’ils [les magistrats de la cour] n’ont pas été jusqu’au bout », a réagi à l’énoncé du verdict cette Franco-Marocaine de 57 ans, qui depuis l’assassinat de son fils parcourt la France à la rencontre des jeunes dans les cités, les écoles ou les prisons pour les convaincre de ne pas tomber dans une « secte terroriste », a-t-elle lancé.

Il y aura un deuxième procès le parquet ayant fait appel

Maître Dupont-Moretti, lynché sur les réseaux sociaux, sifflé et hué à la sortie du tribunal aura du mal à renouveler son exploit. Cette fois, Mérah frère pourrait ne pas échapper à la culpabilité de complicité.

Il a du se dire que la stratégie de la dissimulation enseignée par le Coran était vraiment supérieure au système judiciaire républicain. Et il a bien raison. Ce système permet à une brute au discours religieux criminel de bénéficier de toutes les protections d’un pays qu’il hait comme toute sa famille. C’est le contraire de la famille de Latifa.

Il a bénéficié de toutes les protections d’un droit qui, bien manipulé, profite aux fanatiques. Son avocat a fait son métier, il a trouvé les failles, il les a exploités au profit d’un ennemi de notre pays.

Maître Dupont-Moretti a pris des risques, pour se médiatiser , pour remplir le rôle d’avocat tel qu’il le conçoit sans doute. Il se met en danger sur le plan personnel et professionnel. Sa comparaison avec le procès de Nuremberg… on en revient toujours aux nazis dans ce pays- risque de lui coûter cher. Une intervention ,ou plutôt une comparaison, a surtout retenu l’attention de la presse française. L’avocat a en effet critiqué la “surenchère” de ses confrères de la partie civile qui auraient notamment qualifié Abdelkader d’«animal», avant de conclure sans détour: «J’ai revu le procès de Nuremberg. Il a été plus digne».

Celle qui a été digne, c’est Latifa mère d’un jeune français musulman soldat de France qui a refusé de s’agenouiller devant la haine de notre pays au visage d’un certain islam.

C’est elle qu’il faut écouter et pas la plaidoirie des virtuoses du droit. C’est elle qui dit l’essentiel : « nos enfants sont en dangers ».

Latifa l’a compris, c’est elle qui devrait être écouté et au plus haut niveau.

Elle a fait la vraie bonne plaidoirie, celle contre la soumission à l’islam terroriste.

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