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vendredi, 10 novembre 2017

Vannes. David Robo face à la colère des riverains contre l’insécurité

09/11/2017 06h35 Vannes (Breizh-Info.com) – Ménimumr et Kercado sont deux quartiers de l’agglomération de Vannes que nous évoquons malheureusement souvent dans nos colonnes. Peuplés d’une part importante de populations extra-européennes, ils sont en proie à une hausse inquiétante de l’insécurité.
Deux quartiers où l’islam gagne du terrain, provoquant de graves changements dans la manière dont les femmes vivent l’espace public. Ainsi, en novembre 2016, des associations féministes proposaient d’organiser des « marches de femmes » à Kercado. Mais les femmes du quartier ne souhaitaient pas s’investir « par peur de représailles », notamment des dealers. Car les deux quartiers sont des plaques tournantes du trafic de stupéfiants dans le Morbihan.

Une réunion publique très tendue

Mardi 7 novembre au soir, une réunion avait lieu à Ménimur avec la présence du maire de Vannes, David Robo et de représentants de la Police nationale ainsi que du bailleur social Vannes Golfe Habitat.
Dans une ambiance très tendue, les autorités ont pu prendre conscience de la colère froide de riverains confrontés à des situations intenables.

Au menu de cette réunion publique très intense : l’insécurité, les jeunes délinquants et les aides sociales.
Confronté à cette colère, David Robo – parfois très tendu – a promis l’installation de caméras de surveillance avant fin novembre rue Sonia Delaunay, où les trafiquants de drogue opèrent. Mesure supplémentaire annoncée à des riverains demandeurs d’une action forte : certaines caves seront murées.

Des mesures qui ne suffisent pas pour les riverains qui ont d’ailleurs largement moqué le maire après que David Robo a affirmé que seule une vingtaine de délinquants agissait à Ménimur. « Ils étaient au moins 30, rien que l’autre soir » s’ait ainsi écrié une femme en réaction à ce propos du maire.

La communauté comorienne pointée du doigt

Depuis plusieurs jours, les langues se déliaient à Ménimur sur l’arrivée de nombreux jeunes Comoriens. Un haut gradé local avait même parlé « de véritables bombes à retardement ».

Un rare moment de lucidité et d’insoumission au politiquement correct qui a obligé un représentant de cette communauté à Vannes à demander qu’on lui prouve qu’il s’agissait bien de Comoriens qui posaient problème à Ménimur.

Ce lien – évidemment clair – entre immigration extra-européenne et hausse de l’insécurité à Vannes avait à peine été effleuré qu’une Comorienne a pris la parole afin d’affirmer que les personnes de toutes les communautés voulaient la sécurité. Et la femme, longuement applaudie, de réclamer la suppression des allocations aux parents d’enfants déscolarisés délinquants.

Pour l’exemple, le jour même de cette réunion, un jeune de 21 ans, jugé pour des dégradations commises lors des violences urbaines de la nuit d’Halloween à Ménimur avait été condamné à trois ans de prison dont un an ferme. Il avait mis le feu à une poubelle, détérioré une aubette et caillassé policiers et pompiers.

Le débat de fond sur l’immigration attendra.

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