mercredi, 22 novembre 2017
Elle exhibe la Une de Valeurs actuelles sur l’islam et le catholicisme et se retrouve en garde-à-vue
Le 11 novembre, jour de la fête de la victoire de la guerre de 1914-18, la dissidente « Claudine Dupont-Tingaud, militante identitaire et catholique de longue date, s’est retrouvée en garde à vue pendant 5h, à Quimper. Son « crime » ? Avoir brandi la une de Valeurs actuelles sorti vendredi 10 novembre sur lequel on peut lire « chassez le christianisme et vous aurez l’islam ». rapporte Breiz-info.
Cette ancienne conseillère régionale, qui fut la plus jeune condamnée pour avoir résisté à l’abandon de l’Algérie française a subi les foudres du « préfet du Finistère, Pascal Lelarge, qui fera intervenir plusieurs fois les policiers pour retirer les affiches portées par l’ancienne conseillère régionale, cette dernière en ressortant à chaque fois une nouvelle. Claudine Dupont Tingaud finira par se faire arrêter sous le prétexte d’un outrage à agent, et passera 5h en garde à vue, traitée comme une délinquante de droit commun. Elle sera convoquée en janvier 2018 devant le procureur. » Selon la même source.
Dans un communiqué qui dénonce les atteintes à la liberté d’expression, cette dernière explique : « après le déroulement de la messe en la cathédrale Saint Corentin ( non signalée dans le presse locale, laïcité oblige t’elle ?) en souvenir de l’armistice clôturant la guerre 14-18 le jour de la Saint Martin, évangélisateur des Gaules, la présidente de REAGIR, je participais au cortège d’anciens combattants , d’officiels et de Quimpérois patriotes se rendant au carré militaire du cimetière Saint-Marc.» puis de poursuivre :
« Je m’étais munie de la Une d’un hebdomadaire national présentant la statue du Pape Jean Paul II à Ploërmel, tant controversée pour être surmontée du symbole du catholicisme, et titrant « Chassez le christianisme et vous aurez l’islam » pensant que ce combattant, lui aussi, du communisme avait toute sa place au milieu d’autres Croix faisant rappel d’un autre péril : le retour de l’islam pourtant chassé et repoussé dans d’autres siècles de notre continent.»
Claudine Dupont-Tingaud dénonce « le désir de mutiler la liberté d’expression que présentait ma pancarte et l’acceptation d’un danger qui devrait se faire lever de nouveaux combattants comme ceux dont on célébrait la mémoire ce 11 novembre ! »
Outre Pascal Lelarge, préfet du Finistère, participait à la commémoration notamment Ludovic Jolivet, maire de Quimper, accompagné des délégations militaires, d’associations d’anciens combattants et des représentants des corps constitués de l’État.
En 2016 déjà, Claudine Dupont-Tingaud – qui fût jadis la plus jeune prisonnière de France appartenant à l’OAS – avait été arrêtée lors des commémorations du 19 mars 1962 à Pleyben, toujours à la demande du préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine à l’époque. Source: Breiz-info
Emilie Defresne
09:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
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