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mardi, 05 décembre 2017

Islam 2050 : faut-il vraiment s’inquiéter ?

Depuis trois jours, de nombreux médias, aussi bien les médias libres comme Boulevard Voltaire que les médias ultrasubventionnés comme Libé, se font l’écho de l’étude d’un centre d’étude statistique américain, le Pew Research Center – dont le siège est à Washington et qui se présente comme un think tank non partisan, ce qui n’est jamais un gage de crédibilité. D’après cet institut, les musulmans pourraient représenter 14 % de la population européenne et 18 % de la population française en 2050. Le même institut annonce au demeurant régulièrement qu’en 2050, les musulmans seront près de 3 milliards dans le monde.

Ces annonces statistiques de plus en plus récurrentes posent cependant au moins deux questions : la question de leur objectif et la question de leur crédibilité.

En ce qui concerne l’objectif de ces études, on ne peut que rester dubitatif. À première vue, cela pourrait servir à susciter l’inquiétude des populations non musulmanes, c’est-à-dire au sens étymologique « l’islamophobie ». Ainsi, lorsque le même institut annonçait, en 2015, que l’Inde serait en 2050 le premier pays musulman du monde, il rendait service au leader nationaliste hindou Modi, qui doit en grande partie son succès à la peur viscérale que les musulmans inspirent aux hindous ; il faut dire que dans l’histoire de l’Inde, les victimes de l’islam se comptent en millions. Et lors des Assises nationales de la recherche stratégique réunies le 30 novembre à Paris, les intervenants russes ont admis que leur armée se préparait à un éventuel affrontement avec une Europe devenue musulmane en 2050.

D’un autre côté, ces même statistiques étant diffusées par les médias musulmans, il faut croire qu’elles servent le projet des États qui œuvrent activement à la diffusion planétaire de l’islam. N’oublions pas que les monarchie pétrolières du Golfe ont déjà dépensé plus d’argent pour la propagande et le financement du djihad que l’URSS au cours de ses soixante-dix ans d’existence pour la propagation du communisme. Il y a donc fort à parier que ces études en apparence objectives servent surtout à ancrer dans la tête des Européens, des Indiens, des Birmans ou encore des Nigérians du Sud que l’islamisation de leur territoire est inéluctable et qu’il est inutile de chercher à contrarier cette évolution historiquement déterminée.

 Le problème, c’est que toutes ces études font comme si l’islam était un peuple, pour ne pas dire une race, comme si chaque descendant de musulmans était condamné à devenir musulman de même que ses trois, six ou neuf enfants ; comme si l’islam n’était pas une religion, voire une simple idéologie politico-religieuse que l’on peut à tout moment de sa vie rejeter, même si pour l’heure le prix à payer est élevé.

Il y a pourtant d’autres chiffres qui révèlent la fragilité de cet édifice qu’est l’islam. Ainsi, le New Catholic Register, le plus ancien journal catholique américain, qui ne fait pas mine d’être non partisan, publiait la semaine dernière l’interview d’un spécialiste intitulée : « Un nombre record de musulmans se convertit au christianisme », observations de terrain et statistiques à l’appui. D’après cette source, la moitié des pays dans lesquels le christianisme croît le plus rapidement sont des pays musulmans, en Afrique, au Moyen-Orient, mais aussi en Indonésie, où deux millions de conversions auraient lieu chaque année. L’audience de certaines chaînes chrétiennes prosélytes ne laissant au demeurant guère de doute quant à la réalité de ces apostasies massives de l’islam, au point que le site Muslims Statistics estime à plus de 350 millions les musulmans qui sont « chrétiens dans le privé », la violence des islamistes ne faisant qu’accélérer ce processus.

On est loin des statistiques implacables du Pew Reserch Center : en 2050, il y aura peut-être 20 % de descendants de musulmans en France, mais rien ne dit que ce ne seront pas là les seuls chrétiens du pays !

François Falcon

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