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vendredi, 08 décembre 2017

Du Grand Bazar au Grand Remplacement

Une extrême prudence toute naturelle, quelque peu renforcée par la fréquentation du « mainstream » médiatique (j’adore utiliser ce terme, il vous classe un homme) m’inclinerait à ne pas fréquenter des individus douteux comme par exemple Finkielkraut, Houellebecq ou encore Zemmour, sans parler bien sûr du sulfureux Camus, Renaud dois-je préciser, qui paraît-il aurait piqué à Barrès le terme conceptuel de « Grand remplacement ».

De même me serait-il plus profitable de côtoyer Hervé Le Bras que de flirter avec Michèle Tribalat, au motif presque inavouable que l’avenir de la démographie européenne m’intéresse.

J’ose l’avouer, tout ce qui pourrait laisser deviner à mon entourage une quelconque complaisance à l’endroit des révisionnistes, des conspirationnistes, des complotistes, et autres illusionnistes, est scrupuleusement banni de mes conversations. On ne sait jamais…

Cela ne m’empêche toutefois pas de lire et de ruminer les textes de grands anciens dont personne aujourd’hui ne saurait contester l’honorabilité.

Tenez, comment Pierre Mendès-France, dont chaque ville de France devrait au moins honorer la mémoire par une statue équestre ou au moins un buste en pied, oserait-il réitérer cette curieuse confidence faite le 10 décembre 1959 au journaliste Bernard Lefort : « Si l’on suivait Bidault et Soustelle, il y aurait 25 millions de musulmans français dans la métropole. Merci à de Gaulle s’il peut éviter cela. »

Le Général, parlons-en. Il est aujourd’hui de bon ton de se référer à lui, à quelque parti politique qu’on appartienne, et d’aller avant chaque élection présidentielle faire un petit tour à Colombey-les-Deux-Eglises que, justement, l’hôte de la Boisserie ne voulait pas voir devenir « Colombey les deux Mosquées ».

N’est-ce pas lui qui confiait à Raymond Tournoux son méprisable sentiment sur l’islam, les Arabes et leur présence en France : « Il y a cinquante ans il aurait fallu détruire l’islam. Aujourd’hui, comment éteindre le fanatisme. » Ou encore : « C’est une fiction de considérer ces gens-là comme des Français pareils aux autres. Il s’agit en réalité d’une masse étrangère. Il conviendra d’examiner les conditions de leur présence sur notre sol. »

Les termes mêmes utilisés par le chef de l’État pour expliciter le fond de sa pensée auprès d’Alain Peyrefitte, le 5 mars 1959, devraient ouvrir aujourd’hui plus qu’une polémique, un procès en bonne et due forme : « Il ne faut pas se payer de mots ! C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races, et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

Je serais la Croix de Lorraine dominant Colombey, je tremblerais sur mon socle, d’autant qu’aujourd’hui la mode est à exiger le retrait de celles surmontant les statues des places publiques et autres portails de cimetières…

Cher lecteur, ces propos restent bien évidemment entre nous. N’en faites surtout pas état. Je le confesse je suis prudent je l’ai déjà dit, mais aussi un peu lâche. Comprenez-moi, je ne voudrais surtout pas que…

Jean Pierre Brun

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