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mardi, 12 décembre 2017

À quand un Mohammed Labête à l’affiche ?

La toute dernière émission « Cette année-là », sur TVLibertés, est revenu sur la sortie, en 1975, du film Dupont Lajoie  d’Yves Boisset
; ce film « échappa à son réalisateur, comme bien souvent », tel que le rappela Nicolas Gauthier et devint ainsi une virulente dénonciation du racisme quotidien des « beaufs franchouillards » : Jean Carmet tente de séduire en vain la toute jeune Isabelle Huppert, finit par la violer et la tuer ; un baraquement de travailleurs algériens proche lui semble alors idéal pour ne pas avoir à de comptes à rendre. Effectivement, ce sont ces derniers qui sont accusés du crime…

Le film connaîtra un grand succès populaire, dû en grande partie à l’excellence des comédiens, mais plus encore à l’intelligentsia de gauche qui le porta aux nues. Plus de 40 ans après, ce film se regarde surtout comme un documentaire d’époque intéressant (les immigrés y sont tous travailleurs et célibataires, le regroupement familial institué par le funeste gouvernement Giscard-Chirac date de 1976)…

Au-delà de la récupération politique, nul ne contestera que le racisme existait à cette époque-là, qu’il serait stupide de crier haro sur un tel scénario, malgré ses outrances certaines… Toutefois, serait-il aujourd’hui imaginable de produire un film dénonçant viol, lâcheté, bêtise et racisme, mais à l’intérieur de la communauté immigrée ? Après Dupont Lajoie en 1975, pourquoi pas un Mohammed Labête en 2017 ?

Les besoins amoureux des pseudo-réfugiés syriens dont eurent à pâtir plus de 600 Allemandes violées lors du réveillon de l’année dernière à Cologne pourraient être le point de départ d’un tel scénario…

Rappelons toutefois que le film Pierre et Djemilla de Gérard Blain et Michel Marmin en 1987 fut immédiatement étiqueté raciste, parce que justement il y dénonçait, de façon bien moins partisane et caricaturale, les préjugés raciaux et l’extrémisme religieux de toutes les communautés ! On ne le leur pardonnèrent pas !

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