mercredi, 13 décembre 2017
Policiers tués à Magnanville : un proche du tueur mis en examen
Un homme de 24 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi soir notamment pour compicité d'assassinat, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de deux policiers en juin 2016 à Magnanville. Son empreinte génétique a été retrouvée sur l'ordinateur du couple.
Les enquêteurs vont désormais s'atteler à déterminer quel rôle a pu jouer Mohamed Lamine Aberouz aux côtés du djihadiste Larossi Abballa, dans l'assassinat d'un couple de policiers dans leur maison, à Magnanville (Yvelines), en juin 2016. Cet homme de 24 ans, connu pour sa radicalisation, a été mis en examen notamment pour complicité d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste, et placé en détention provisoire lundi soir, selon une source judiciaire.
Plus tôt dans la journée de lundi, il avait été interpellé et placé en garde à vue, après la découverte de son empreinte ADN sur la scène de crime, plus précisément sur l'ordinateur portable du couple. Mais "à ce stade de la procédure, aucun élément du dossier ne vient pourtant confirmer la présence de monsieur Aberouz à Magnanville le soir des faits", ont réagi ses avocats, qui avancent que "l'ADN a été probablement transporté via le véhicule d'Abella", seul suspect su meurtre à l'heure actuelle.
Pas présent sur les lieux ?
Une autre source proche du dossier confirme que selon la géolocalisation de son téléphone portable, Mohamed Lamine Aberouz était "à la mosquée des Mureaux pour le ramadan, vers 21h30-22h, au moment où Abella était devant l'ordinateur" de ses victimes. L'enquête doit donc mettre au jour la nature de la complicité, si elle est avérée.
Le 13 juin 2016, Larossi Aballa assassinait à coups de couteaux Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, et Jessica Schneider, 36 ans, tous deux policiers, à leur domicile, où se trouvait également leur fils de trois ans et demi à l'époque. Le suspect avait revendiqué l'attaque au nom du groupe Etat Islamique sur les réseaux sociaux. Les investigations ont montré que cette affaire était liée à la tentative d'attentat à la voiture piégée près de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris.
06:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.