mardi, 19 décembre 2017
À Castenaso, en Italie, l’Enfant Jésus de la crèche est un migrant !
Dans les sociétés devenues multiculturelles, ce qu’il reste de festivités chrétiennes est l’occasion de repartir à la charge contre toute manifestation de culture européenne.
Laïques contre chrétiens, musulmans contre catholiques, laïques contre musulmans (non, pardon, cela n’arrive étrangement jamais !), on s’en donne à cœur joie pour tenter de dégommer les dernières bribes de coutumes et traditions enracinées des peuples autochtones, comme si le consumérisme ambiant et l’athéisme prosélyte ne leur en avaient pas déjà porté un coup fatal.
Noël, syncrétisme entre les fêtes païennes célébrant le solstice d’hiver et l’anniversaire de la naissance de Jésus, en est le paradigme.
Et le plus souvent, les déconstructeurs proviennent de l’intérieur, comme ce fut le cas dernièrement à Castenaso, dans la province de Bologne, où la coutumière crèche sur la place du village a été quelque peu remaniée par le maire Partito Democratico 1 de la ville, qui a « voulu mettre en évidence le problème lié à l’accueil des migrants » selon ses propres propos.
Ainsi, la mangeoire où est traditionnellement déposé l’Enfant Jésus est représentée par un bateau pneumatique, faisant explicitement référence aux embarcations utilisées par les migrants qui traversent la Méditerranée. L’image a été reprise sur les cartes de vœux de ville.
L’Italien lambda commence, d’ailleurs, à être las de ce genre de chantage spirituel, fatigué qu’il est des continuelles et à peine voilées accusations de manque de foi, dont ce nouveau pape François est particulièrement friand, n’ayant de cesse de réitérer que tout clandestin est le Christ en personne et que nous sommes tous des réfugiés. 2
Par un curieux hasard, vous ne rencontrerez pas plus de migrants dans les rues du Vatican que dans les demeures des bobos en faveur du Grand Remplacement.
Notes:
- Partito Democratico, conduit par l’ex-Premier ministre Matteo Renzi
« Chacun de vous, réfugiés qui frappent à nos portes, a le visage de Dieu, et est la chair du Christ. Votre expérience de douleur et d’espoir nous rappelle que nous sommes étrangers et pèlerins sur cette Terre, accueillis par quelqu’un avec générosité et sans aucun mérite. » 19/04/16
21:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
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