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jeudi, 04 janvier 2018

Côte d’Ivoire. Le président Ouattara alerte sur les dangers de l’immigration

L’immigration est souvent critiquée dans les pays d’accueil. Mais, contrairement aux idées reçues, elle l’est aussi régulièrement dans les zones d’où partent les populations. C’est notamment le cas de la Côte d’Ivoire.

Le président alerte

La République de Côte d’Ivoire, état d’Afrique de l’Ouest peuplé par presque 27 millions d’habitants, voit une partie de sa jeunesse attirée par le chant des sirènes de l’Europe. Prenant le phénomène au sérieux, le président Alassane Ouattara a lancé un message à la jeunesse nationale pour stopper son exil. Il a ainsi profité des traditionnels vœux à la Nation du 31 décembre pour évoquer le sujet.

« Ne vous lancez pas à l’aventure au péril de vos vies ! ». Le propos est clair et Alassane Ouattara a aussi tenté de convaincre les jeunes qu’ils seraient bien mieux chez eux que chez les autres.

« Vous êtes mieux au pays »

 Le président de la République de Côte d’Ivoire a fait preuve d’un bon sens élémentaire dans son allocution dont nombre de chefs d’États européens pourraient s’inspirer. « Vous êtes mieux au pays et le pays a besoin de vous ».

Une recommandation qui prend tout son sens compte tenu des rêves souvent déchus des jeunes Ivoiriens candidats à l’exil. Et, signe d’un début de prise de conscience chez certains, les retours au pays se font de plus en plus nombreux. Le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur (DGIE), Issiaka Konaté, a ainsi rapporté que quelques 2330 Ivoiriens qui se trouvaient en situation d’immigration clandestine ont choisi de rentrer en Côte d’Ivoire depuis 2015.

La Libye comme épouvantail

Il faut souligner que sur les 2330 retours, 1200 provenaient de Libye. Un pays où les immigrés en situation illégale ont connu des conditions de détention particulièrement difficiles. À la suite d’un travail commun entre le MIAIE (Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur) et l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), des rapatriements ont pu être mis en place. Le dernier en date a eu lieu le 19 décembre dernier, lorsque 168 migrants ivoiriens ont quitté Tripoli pour Abidjan.

Des retours d’expérience qui pourraient bien freiner les volontés de départ dans la jeunesse ivoirienne.

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