Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 26 janvier 2018

A la Lega, un candidat veut défendre la «race blanche»

Extrêmement nerveux et confus, le « logeur du 13-Novembre » s’est défendu jeudi devant le tribunal à Paris d’avoir su qu’il hébergeait des djihadistes.

 Jawad a enfilé la même veste de survêtement que le jour où il a été interpellé, le 18 novembre 2015, le jour où le RAID, l’unité d’intervention de la police nationale, a donné l’assaut au squat de Saint-Denis après les tueries du 13 novembre. Il est en sueur, il a froid, se renifle les aisselles, il est surexcité, il bouffonne, ne tient pas en place, et parle, parle, à toute vitesse, et dans un grand désordre. « Ça fait vingt-sept mois que je suis à l’isolement, dit le jeune homme, mon cerveau, des fois, il me joue des tours. » On se demande aussi ce qu’il a pris comme médicament ; son avocat, Me Xavier Nogueras, se tient debout contre le box vitré, comme pour le protéger de lui-même, et s’efforce tant bien que mal de le calmer.

Isabelle Prévost-Desprez, la présidente de la 16e chambre correctionnelle qui juge depuis mercredi 24 janvier Jawad Bendaoud et deux complices, s’efforce patiemment de le garder dans les rails de l’interrogatoire, mais l’audience s’est constamment tenue, jeudi, sur le fil du rasoir. L’affaire tourne autour d’une grande absente, Hasna Aït Boulahcen – tuée à Saint-Denis avec deux des terroristes. Son frère Youssef, 25 ans, comparaît aujourd’hui pour non-dénonciation de crime, et il est aussi posé que Jawad est hors de lui. Il ne parle pas : il s’exprime, « je n’en ai pas le souvenir exact », « il y a un procé.............

Source, suite et video

Les commentaires sont fermés.